mercredi 16 janvier 2019

Avec l'eau du BEN


La démission du président du CDH n'a bien sûr d'étonnant que son caractère tardif. Se payer un coup aussi foireux que son "juin-eau de boudin" de 2017 et rester en place aussi longtemps, voilà qui démontre l'expertise de ce parti en matière de survie. Survie après la mort quand il était encore PSC, survie avant depuis la transmutation milquettienne de 2002.

Mais tant qu'à donner dans le beau geste, pourquoi ne pas aller un pont plus loin? Plutôt que de démontrer qu'entre l'aigri André, l'insupportable Catherine et la fantomatique Joëlle, la voie Maximus tient plus de l'entonnoir que du boulevard, pourquoi éluder le sacrifice ultime qui vous ferait rentrer dans l'histoire? 

Face à la fragmentation du paysage politique qui mène inéluctablement à la paralysie, tentez l'élégance du loser magnifique

Votre longue expérience de l'agglomérat circonstanciel vous rendra sans nul doute l'exercice plus commode qu'à d'autres et tant vos idées que vos membres se dilueront avec aisance dans les différents fleurons de l'offre existante. Ajoutons que grâce aux élections communales, s'afficher sous un autre sigle ne posera guère de difficultés à nombre d'entre vous.

Enfin bon, vous faites comme vous voulez, hein, ce que j'en dis, c'est pour rendre service. Un reliquat d'éducation judéo-chrétienne, sans doute.




2 commentaires:

  1. Cher Professeur,
    Fidèle lecteur de votre prose, je dois vous confier être rassuré que les excès festifs de fin d'année n'ont pas eu de retentissement sur la pertinence de votre analyse et la sagacité de vos commentaires.
    Vous nous avez cependant habitués à plus de réserve lorsqu'il s'agit de cibler les plus faibles cacochymes d'entre nous.
    md

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  2. Je prends toujours autant de plaisir à te lire ... Et j'attends avec impatience la prochaine édition !! Bises Bruno, belle soirée

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