Aujourd’hui :
faut-il poursuivre en justice ceux qui prédisent erronément la Fin du monde ?
Une
question cruciale, bien sûr, comme toutes celles traitées par le Professeur
Ponchau. Miner le moral de la société toute entière, est-ce que
cela ne mérite pas un châtiment exemplaire ?
Ceci dit, une telle
question nous plonge aussitôt dans un abîme : est-ce qu’un châtiment,
exemplaire ou non, a jamais évité que le crime qui l’a suscité soit commis ?
Non évidemment, au nom d’une logique chronologique implacable.
Oui, mais rétorquera-t-on, est-ce que la notion d’ «exemplaire » ne souligne
pas le fait que ce n’est pas l’évitement du crime ayant engendré le châtiment qui est le
but de celui-ci, mais bien la répétition de ce crime (mutatis mutandis comme on dit sans prétention aucune dans les
audiences autorisées) ?
Certes.
Mais si je
prédis la fin du monde et que je pense mordicus avoir raison, est-ce que la
perspective d’un châtiment consécutif à ma prédiction va me dissuader de la
formuler ?
Bien sûr que non. Puisque je pense de bonne foi qu’il n’y aura plus personne
pour me l’asséner, ce châtiment.
Dans le
fond, la criminologie, c’est assez simple, comme discipline.
PS : n’empêche qu’avec le titre de l’article, y a
quelques mayas présomptueux qui se sont retrouvés avec le trouillomètre au
maximum.
Délicieux au petit déjeuner !
RépondreSupprimerGeoffroy
Vive les anciens papignois .
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