Les temps sont aux « Mea culpa » :
Le bateau ne coulera pas
Si tu avoues plutôt que nies
Tes fredaines en Californie.
C'est du moins ce que les stratèges,
Pour se délivrer de ce piège,
Ont adopté comme discours,
Et tant pis si c'est un peu court.
« J'ai foiré » fait des envieux,
Obama aux plus haut des cieux !
Oyez dès lors la confession
D'un internaute d’occasion
Qui perdit d'un seul clic, d'un seul
Ses Amis, bien fait pour sa gueule.
Cela s'est passé sur Facebook,
Vous savez, ce temple du look,
Depuis deux mois le néophyte
S'y comportait en prosélyte.
Un peu comme un toxicomane,
Un joueur, un érotomane,
Il ne pouvait aller au lit
Sans avoir sa moisson d'Amis.
Appel à la modération ?
Il n'y portait point d'attention,
Certain de pouvoir faire la nique
A ce pur produit d'Amérique.
Hélas, un jour, un mercredi,
Il crut avaler sa souris
Quand le verdict : « Désactivé »
L'avertit qu'il serait privé
Dorénavant de cette image.
Purée, O désespoir, O rage !
Une soirée catastrophique,
Le naufrage du Titanic
Ne fit guère plus de victimes,
Mille deux sang Amis intimes.
Trouvons vite un bouc émissaire.
Un proverbe que j'ai offert
Sur mon blog à Berlusconi.
Des médias, le Mussolini
M'aurait frappé d'un anathème ?
Professeur Ponchau, trop tu t'aimes !
Pour Silvio, tu n'es qu'un manouche,
Un pou, une crotte de mouche.
C'est bien ta course à la croissance
Qui te coûte ton audience.
Voilà où l'ambition vous mène,
Dirait Maître Modrikamen.
En conclusion, un bon conseil :
Sur Facebook, Big Brother veille.
Plus démoniaque que Tantale,
Il vous propose, ce vandale
D'ajouter l'un ou l'autre Ami
Et vous tue si vous dites oui.
Professeur Ponchau perd son rôle
Et... place à Bruno Casserolls !
samedi 11 avril 2009
Le Professeur Ponchau s'offre une fable...
Le Facebook de Monsieur Seguin
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