samedi 4 août 2012

Gengis Khan is back




Les temps ne sont décidément pas à la rigolade : on nous annonce que le frelon asiatique arrive en Wallonie. Une espèce de bête dégueulasse à côté de laquelle Alien ressemble à un ours en peluche.

Inoffensive pour l’homme, nous dit-on (encore que…je voudrais bien savoir, si tu te retrouves avec un de ces sales frelons dans ton froc, ça arrive, ce genre de choses, quand j’étais petit, une guêpe m’a piqué sur la fesse, je voudrais bien savoir si c’est si inoffensif que ça, cette bestiole). Mais faisant son ordinaire des ruches et donc des abeilles.

Purée ! Comme si les abeilles n’en avaient pas assez pris dans la gueule ces dernières années. Attaquées par tous les acariens (et toutes les acariennes qui vont chanter et danser sur le violon). Les pesticides. Orphelines des fleurs sauvages…

Et on nous dit que si les abeilles disparaissent…gloups…nous aussi !

Chers candidate candidat candidate candidat (c’est une braguette féminine aujourd’hui), l’heure est donc grave ! Comment faire de l’or avec du plomb ? Comment transformer cette triste nouvelle (une de plus…) en opportunité électorale ?

Le Professeur Ponchau vous  donne la recette infaillible : quand un malheur vous frappe de façon inexorable, il faut  trouver un coupable, et arriver à fédérer le bon peuple contre lui.

Mais qui est donc le coupable, me direz-vous, non sans un certain à-propos ?

L’Asie, bien sûr. Et les millions de crétins malfaisants qui la peuplent. Ca ne vous a pas frappés, pauvres niais ? La renouée du Japon. Les coccinelles asiatiques. Les écureuils de Corée. Toutes les saloperies viennent de là.

Dès lors, quel est notre conseil : dans vos prospectus, n’hésitez pas à reprendre quelques cases de bons vieux Buck Danny. Comme celle qui est reprise ci-dessus. L’électeur, dès lors, ne se dira plus que décidément, l’humanité court à sa perte, mais bien que le péril jaune est de retour sous une forme encore plus perfide que Mitsuhirato,et que voter vert pour contrer le jaune, c’est un peu le même combat que Mojito contre Ricard, le pastis a perdu d’avance, les jeunes n’aiment plus.

Et que l’humanité coure à sa perte, on s’en fout un peu, dans le fond. Pourvu qu’on puisse faire une java d’enfer le soir du 14 octobre.

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