Les temps ne sont
décidément pas à la rigolade : on nous annonce que le frelon asiatique
arrive en Wallonie. Une espèce de bête dégueulasse à côté de laquelle Alien
ressemble à un ours en peluche.
Inoffensive pour l’homme,
nous dit-on (encore que…je voudrais bien savoir, si tu te retrouves avec un de
ces sales frelons dans ton froc, ça arrive, ce genre de choses, quand j’étais
petit, une guêpe m’a piqué sur la fesse, je voudrais bien savoir si c’est si
inoffensif que ça, cette bestiole). Mais faisant son ordinaire des ruches et
donc des abeilles.
Purée ! Comme
si les abeilles n’en avaient pas assez pris dans la gueule ces dernières années.
Attaquées par tous les acariens (et toutes les acariennes qui vont chanter et
danser sur le violon). Les pesticides. Orphelines des fleurs sauvages…
Et on nous dit que
si les abeilles disparaissent…gloups…nous aussi !
Chers candidate
candidat candidate candidat (c’est une braguette féminine aujourd’hui), l’heure
est donc grave ! Comment faire de l’or avec du plomb ? Comment
transformer cette triste nouvelle (une de plus…) en opportunité électorale ?
Le Professeur Ponchau
vous donne la recette infaillible :
quand un malheur vous frappe de façon inexorable, il faut trouver un coupable, et arriver à fédérer le bon
peuple contre lui.
Mais qui est donc
le coupable, me direz-vous, non sans un certain à-propos ?
L’Asie, bien sûr. Et
les millions de crétins malfaisants qui la peuplent. Ca ne vous a pas frappés,
pauvres niais ? La renouée du Japon. Les coccinelles asiatiques. Les
écureuils de Corée. Toutes les saloperies viennent de là.
Dès lors, quel est
notre conseil : dans vos prospectus, n’hésitez pas à reprendre quelques
cases de bons vieux Buck Danny. Comme celle qui est reprise ci-dessus. L’électeur,
dès lors, ne se dira plus que décidément, l’humanité court à sa perte, mais
bien que le péril jaune est de retour sous une forme encore plus perfide que
Mitsuhirato,et que voter vert pour contrer le jaune, c’est un peu le même
combat que Mojito contre Ricard, le pastis a perdu d’avance, les jeunes n’aiment
plus.
Et que l’humanité
coure à sa perte, on s’en fout un peu, dans le fond. Pourvu qu’on puisse faire
une java d’enfer le soir du 14 octobre.
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