Pour en finir avec la triskaïdécaphobie, cliquez sur ce lien:
fichier pps: Voeux 2013 du Professeur Ponchau.ppsx
Et là, vous cliquez sur "téléchargez le fichier" (en rouge en-dessous).
Fastoche, non?
Si ça marche pas, vous me demandez, ça serait dommage de se priver d'aussi beaux voeux pour une question de tuyauterie...
lundi 31 décembre 2012
jeudi 27 décembre 2012
lundi 17 décembre 2012
Some news about the end of the world
Aujourd'hui: Some news about the end of the world
Vu l'imminence probable du jugement dernier, le Professeur Ponchau a supprimé de ce message tout ce qui était complètement idiot. Autant finir sur une bonne note!
Le syndicat des fossoyeurs bruxellois et wallons a déposé un préavis de grève prenant cours ce vendredi 21 décembre. "Sans engagement de personnel supplémentaire, on ne pourra pas faire face à la demande", déclare le porte-parole du syndicat.
Les chambres des notaires de tout le pays signalent que, vu l'afflux de demandes de rendez-vous, il a été décidé que les actes notariés, tels testaments ou donations, posés après le 21 décembre, auront valeur rétroactive.
Gérard Depardieu fulmine: "P... de b... de m... de n... de D..., plus que 4 jours pour vendre mon hôtel particulier!". A 27.777,7777777 € du mètre carré de prix de départ, on se demande ce que vont être les soldes.
Dans un but d'économies virtuelles, les exécutions capitales prévues en Iran et en Irak ce vendredi 21 décembre ont été remises à une date ultérieure. Le 31 décembre tient la corde.
Enfin, mieux vaut tard que jamais, la Communauté scientifique se décide enfin à nous expliquer que ce n'est pas la fin du monde que les mayas ont prédit pour ce 21 décembre, mais seulement un changement d'ère. Le Professeur Ponchau se veut néanmoins rassurant pour tous les pessimistes de son tonneau: avec les mutations climatiques, on ne va aussi que changer d'air... Mais ce sera quand même la fin du monde...
En prime, un proverbe touristique d'Amérique centrale pour égayer votre fin d'année: mieux vaut un guide maya avec des engliches qu'un aztèque avec des fritz.
Ceci étant dit, il y a quand même un réel sujet d'angoisse chez la majorité des lecteurs de ce blog: si c'est la fin du monde vendredi, est-ce qu'on aura quand même droit aux voeux 2013 du Professeur Ponchau?
Mais pour qui le prend-on! Rassure-toi, Peuple Incrédule! Gouverner, c'est prévoir, les clichés ont été pris il y a belle lurette.
Alors, rassurés?
Vu l'imminence probable du jugement dernier, le Professeur Ponchau a supprimé de ce message tout ce qui était complètement idiot. Autant finir sur une bonne note!
Le syndicat des fossoyeurs bruxellois et wallons a déposé un préavis de grève prenant cours ce vendredi 21 décembre. "Sans engagement de personnel supplémentaire, on ne pourra pas faire face à la demande", déclare le porte-parole du syndicat.
Les chambres des notaires de tout le pays signalent que, vu l'afflux de demandes de rendez-vous, il a été décidé que les actes notariés, tels testaments ou donations, posés après le 21 décembre, auront valeur rétroactive.
Gérard Depardieu fulmine: "P... de b... de m... de n... de D..., plus que 4 jours pour vendre mon hôtel particulier!". A 27.777,7777777 € du mètre carré de prix de départ, on se demande ce que vont être les soldes.
Dans un but d'économies virtuelles, les exécutions capitales prévues en Iran et en Irak ce vendredi 21 décembre ont été remises à une date ultérieure. Le 31 décembre tient la corde.
Enfin, mieux vaut tard que jamais, la Communauté scientifique se décide enfin à nous expliquer que ce n'est pas la fin du monde que les mayas ont prédit pour ce 21 décembre, mais seulement un changement d'ère. Le Professeur Ponchau se veut néanmoins rassurant pour tous les pessimistes de son tonneau: avec les mutations climatiques, on ne va aussi que changer d'air... Mais ce sera quand même la fin du monde...
En prime, un proverbe touristique d'Amérique centrale pour égayer votre fin d'année: mieux vaut un guide maya avec des engliches qu'un aztèque avec des fritz.
Ceci étant dit, il y a quand même un réel sujet d'angoisse chez la majorité des lecteurs de ce blog: si c'est la fin du monde vendredi, est-ce qu'on aura quand même droit aux voeux 2013 du Professeur Ponchau?
Mais pour qui le prend-on! Rassure-toi, Peuple Incrédule! Gouverner, c'est prévoir, les clichés ont été pris il y a belle lurette.
Alors, rassurés?
mercredi 12 décembre 2012
Aujourd’hui :
faut-il poursuivre en justice ceux qui prédisent erronément la Fin du monde ?
Une
question cruciale, bien sûr, comme toutes celles traitées par le Professeur
Ponchau. Miner le moral de la société toute entière, est-ce que
cela ne mérite pas un châtiment exemplaire ?
Ceci dit, une telle
question nous plonge aussitôt dans un abîme : est-ce qu’un châtiment,
exemplaire ou non, a jamais évité que le crime qui l’a suscité soit commis ?
Non évidemment, au nom d’une logique chronologique implacable.
Oui, mais rétorquera-t-on, est-ce que la notion d’ «exemplaire » ne souligne
pas le fait que ce n’est pas l’évitement du crime ayant engendré le châtiment qui est le
but de celui-ci, mais bien la répétition de ce crime (mutatis mutandis comme on dit sans prétention aucune dans les
audiences autorisées) ?
Certes.
Mais si je
prédis la fin du monde et que je pense mordicus avoir raison, est-ce que la
perspective d’un châtiment consécutif à ma prédiction va me dissuader de la
formuler ?
Bien sûr que non. Puisque je pense de bonne foi qu’il n’y aura plus personne
pour me l’asséner, ce châtiment.
Dans le
fond, la criminologie, c’est assez simple, comme discipline.
PS : n’empêche qu’avec le titre de l’article, y a
quelques mayas présomptueux qui se sont retrouvés avec le trouillomètre au
maximum.
samedi 8 décembre 2012
Les dossiers chauds du Professeur Ponchau
Aujourd'hui: Le Professeur Ponchau annonce la fin du monde!
Grande nouvelle en effet, Chers Amis! Le Professeur Ponchau, modèle planétaire en matière de sagesse et de prophéties en tous genres, vous annonce la fin du monde. Un jour.
Par la même occasion, il vous annonce qu'il va mourir. Un jour.
Ceci dit, Il pense modestement avoir un avantage majeur sur le monde: lui, il y a vingt ans qu'il a arrêté de fumer.
Ne le remerciez pas: c'est naturel. Un peu d'optimisme, en ces périodes sinistres où sévissent les illuminations de Noël et les bouffeurs de chips jusque dans les salles de cinéma étiquetées "Art et essai", ça ne peut pas faire de tort.
dimanche 11 novembre 2012
Létale providence
Les dossiers chauds du Professeur Ponchau
Aujourd'hui: l'avenir des pensions
Le Professeur Ponchau inaugure en ce dimanche ensoleillé une nouvelle série, tant il est sûr que le public meurt d'envie de connaître son avis sur un tas de sujets brûlants.
Les pensions... Voilà un sujet qui intéresse tout le monde, au même titre que la maladie, le vieillissement, le temps qui passe, la décrépitude.
Or voilà qu'hier, dans une gazette, on nous reparle du "système qui va dans le mur", des "indicateurs qui sont dans le rouge", de l' "obligation de réformer d'urgence". Bref, de nous faire travailler plus longtemps. Quelle bête idée!
Remarquons d'emblée le caractère relatif de cette notion de "travailler plus longtemps". Si on mesurait à la productivité, certains devraient rester au travail jusque 125 ans... Le Professeur Ponchau (pour prendre un exemple un peu au hasard), en revanche, serait retraité depuis belle lurette.
Mais surtout, surtout... aborde-t-on la problématique par le bon bout de la lorgnette? Il n'y a plus assez de travailleurs, nous dit-on, par rapport au nombre de retraités. Il faut donc augmenter leur nombre. Et pourquoi pas le contraire, je vous le demande!
Diminuer le nombre de retraités, serait-ce plus compliqué? Que nenni! Et bien meilleur pour l'environnement, à terme. Parce que c'est très bien de vouloir augmenter le nombre de travailleurs. Mais pour faire quoi? Produire plus et bousiller la planète encore un peu plus vite?
Voici donc le système imaginé par le Professeur Ponchau, qui en plus d'être efficace, vaudra au parti qui le proposera une popularité sans égale: accorder à chaque individu un "crédit-retraite" d'une certaine durée -10 ou 15 ans, faut faire des petits calculs pour voir ce qui est tenable- qu'il peut prendre n'importe quand. A partir de l'âge de la majorité légale.
Considérant l'inconscience compulsive d'une grande majorité des jeunes d'aujourd'hui, il va y en avoir tout plein pour utiliser leur crédit-retraite très tôt, juste après les études supérieures (pour ceux qui en font, ce n'est heureusement pas le cas de tout le monde), sinon, avant.
Du coup, à terme, ça fera autant de retraités en moins. Et l'équilibre du système sera non seulement préservé...mais renforcé, très renforcé, croyez-moi. Car à l'inverse de nos jeunes cigales, il y a des tas de fourmis qui se croient éternelles...et qui du coup, ne consommeront jamais leur crédit-retraite. Du win-win.
Et que fera-t-on de tous ceux qui auront prématurément consommé leur crédit-retraite? Ben tant qu'ils sont en état de travailler, y a pas de problème, hein. Pour le reste, on verra bien. Une solution à la fois. Rome ne fut pas bâtie en un jour.
vendredi 2 novembre 2012
Le maître de guerre
Les plus belles tirades du cinéma moderne
Aujourd'hui: Le maître de guerre (1986)
Le Professeur Ponchau a décidé aujourd'hui d'être charitable. A quelques jours de l'élection présidentielle amerloque, il va rappeler que Clint Eastwood, avant de raconter des conneries en faveur de Romney (enfin, cela se voulait favorable au candidat républicain) a été un énorme cinéaste. Comme disait l'Abbé Pierre à son ami Roger, ce n'est pas parce qu'on dit ou fait une imbécillité suprême que cela gomme tout ce que vous avez fait ou dit d'intelligent avant...
Et parmi ce que Clint a fait quand il avait encore tous ses neurones, bien avant ce chef d'oeuvre absolu qu'est "Million dollar baby", il y avait ce film mineur ne valant pas grand'chose (et solidement militariste, histoire de se dire qu'il n'y a pas que de la sénilité dans les dernières prises de position de notre ami), excepté au niveau des dialogues, d'une poésie extrême. Voici sans nul doute le plus bel échange du film, pour vous distraire en ce jour des morts climatiquement bien dans la tradition.
Et là-dessus, espérons qu'entre la peste et Obama, nos amis yankees fassent le bon choix...
mardi 23 octobre 2012
Quizz d'hiver
Aujourd'hui: un petit jeu hivernal
Après la victoire substantielle de son parti, le Professeur Ponchau est d'humeur badine, et il vous propose pour cette fois un jeu qui renforcera votre confiance en vous, puisqu'il est facile. Pédagogiquement, c'est très important de dire qu'on pose des questions faciles, comme ça, celui qui sait répondre ne se prendra pas pour Einstein. Et on pourra continuer à poser des questions auxquelles on sait soi-même répondre avant de les poser (ce qui diminue le temps de préparation).
Il s'agit de restituer cette tirade au film adéquat:
Est-ce le sous-titre de cette image?
Ou de celle-ci?Y a pas de bonus si on connait les titres des films, et quoi encore!
Et si y avait moyen de ne pas encombrer ma boite mail ou mon Facebook avec vos réponses, ce serait chouette: avec mon anniversaire, je sors d'en prendre. Mais vous pouvez les mettre en commentaire, je prends de toute façon 25 messages en russe à chaque heure.
Allez, la réponse, c'est demain; faut bien soigner ses stats.
mardi 16 octobre 2012
Les plus belles tirades du cinéma moderne
Aujourd'hui: Le jour le plus long
Le moment des hommages à Philippe Moureaux est enfin venu. Le Professeur Ponchau ne veut pas être en reste et lui dédie donc cette histoire de débarquement.
Une scène qui fait date, un monument du cinéma. Le son n'est pas excellent, mais allez jusqu'au bout, c'est la dernière tirade qui compte, une des phrases les plus historiques du cinéma historique.
mardi 9 octobre 2012
Substantielle...
Aujourd’hui : SUBSTANTIELLE…
Chère
future élue – futur élu - future élue – futur élu,
L’échéance
approche, l’heure est venue de vous préparer à la communication
post-électorale, sous peine que vous ayez l’air idiot(e) en cherchant vos mots
devant le micro, ou pire, la caméra. Bien sûr, avoir l’air idiot(e) serait
moins grave après les élections qu’avant…mais malgré toutes les prédictions
apocalyptiques de prophètes de tous poils (dont votre serviteur, il faut bien
l’avouer), il faut partir du principe qu’il y aura encore des élections dans 6
ans … et que tous tant que vous êtes, chère probable future élue – probable futur élu – probable
future élue – probable futur élu, vous êtes un peu masos et en redemanderez.
Autant ne pas laisser de mauvais souvenir, l’électeur n’a pas de mémoire, mais
quand même.
Bref, il
est temps de peaufiner votre liste d’ « expressions toutes
faites » pour commenter vos résultats. Le Professeur Ponchau, grand
spécialiste de la formule passe-partout et vide de sens, vous adresse ses
propositions :
1. En cas de progression (ce qui va
concerner bien sûr plus de 95 % d’entre vous, surtout dans les communes où
Ecolo n’avait pas déposé de liste il y a 6 ans) :
·
Entre
0 et 2 % : une augmentation
substantielle ;
·
Entre
2 et 5 % : une avancée substantielle ;
·
Entre
5 et 10 % : une percée substantielle
(vous pouvez même dire « extrêmement substantielle » si vous le
sentez bien) ;
·
+
de 10 % : quittez ce site
immédiatement, vous êtes un membre de la NVA.
2. En cas de stagnation ou de diminution :
·
Score
identique : un renforcement
intéressant du positionnement du parti sur
l’échiquier politique local ;
·
Diminution
entre 0 et 2% : une stabilisation
remarquable de l’électorat ;
·
Diminution
entre 2 et 5% : un léger tassement à
la limite de l’anecdotique (attention : formule à ne pas utiliser si vous
aviez un score situé entre 2 et 5 % en 2006) ;
·
Diminution
entre 5 et 10 % : sans nul doute le
résultat de l’inadmissible campagne de la majorité en place, qui a multiplié
les promesses en l’air et fait sortir ses troupes la dernière semaine dans les
quartiers de logements sociaux (attention, à éviter absolument : « L’électeur
ne comprend décidément rien à rien » ou pire encore « Quel manque de
reconnaissance ! Qu’ils ne s’étonnent pas après ça si le climat part en couilles et
que les inondations se multiplient »).
·
Diminution
de + de 10 % : Vous êtes un membre
du VLD. On ne va pas pleurer, mais bon, vous étiez mieux que le choléra...
Deux cas de
figure encore :
1. Vous obtenez le poste de
bourgmestre : Proportionnellement,
c’est Ecolo qui augmente le plus son nombre de bourgmestres.
2. Vous perdez le poste de
bourgmestre : Ici, rien que des
trucs à éviter. « Je n’y comprends rien. J’ai pourtant travaillé comme un
malade, et personne n’a vu ce que j’ai fait ». « Putain, je quitte la
politique. Adieu, peuple ingrat.» « Je vais demander un recomptage,
c’est pas possible ». Dans le fond,
le mieux, dans ce cas, c’est de fermer sa gueule.
Attention : la phrase prévue dans le cas de figure 1 n’est
valable que si personne ne se trouve
dans le cas de figure 2.
Voilà,
chère possible future élue – possible futur élu – possible future élue –
possible futur élu, vous voilà paré.
Je suis
presque triste que les élections arrivent ; pas vous ?
Good luck for sunday,
Kids !
mercredi 3 octobre 2012
Before sunset
Les plus belles tirades du cinéma moderne
Aujourd'hui: Before sunset (2004)
Voilà un exemple parfait de la réplique qui restera dans l'histoire non seulement en raison de sa profondeur philosophique, mais aussi par son côté passe-partout. A quelle phrase donc le personnage répond-il? On peut tout imaginer.
Quelques exemples?
- Considérant comme le veut l'adage que la meilleure défense, c'est l'attaque, Alain Courtois a décidé de porter plainte contre X pour diffamation. X n'a qu'à bien se tenir!
- Le rapport relatif à la sécurité des centrales nucléaires évalue les investissements nécessaires à une somme comprise entre 10 et 25 milliards d'€.
- Freddy Thielemans ne sait plus très bien s'il est pour ou contre le contrôle forcé des naissances en région bruxelloise.
Si vous avez d'autres idées, vous pouvez les mettre en commentaire. de toute façon, le film était tellement mauvais qu'il ne vaut pas la peine de le regarder pour savoir à quoi Ethan Hawke répondait....
lundi 1 octobre 2012
El secreto de sus ojos
Les plus belles tirades du cinéma moderne
Aujourd'hui: El secreto de sus ojos
Une des répliques les plus fortes du cinéma contemporain, extraite de ce magnifique film argentin de 2009 traduit de façon crétine par "Dans ses yeux", qui en français, n'ont donc plus rien de secret.
L'action: le personnage principal prend rendez-vous afin de subir une coloscopie. Indéniablement un moment intense du film.
dimanche 30 septembre 2012
Et maintenant un peu d'amusement...
Le Professeur Ponchau est un peu culpabilisé. Un tout petit peu. Mais pour un pur produit de ce mix infernal de judeo-christianisme et de freudisme qu'est la société contemporaine, c'est insupportable, d'être un petit peu culpabilisé.
Bref, oubliez tous les trucs désespérés que Mister Hyde a pondus depuis deux mois: place au Docteur Jekyll, et si Ecolo gagne une commune le 14 octobre, par exemple Enghien, ce sera merveilleux, d'ailleurs on peut en gagner d'autres, je ne sais pas moi, Mons, Wavre, Thuin, Robert Coué vous en aurait sorti 50 s'il était encore de ce monde.
Il est comme ça, le Docteur Jekyll, même s'il habitait Fukushima, il trouverait cela formidable. Même s'il était une fissure de Doel 3, il se verrait un grand avenir. Et même s'il dépendait de Lakshmi Mittal, il ne rêverait que de lendemains radieux.
Dès lors, le blog du Professeur Ponchau, pour soutenir le moral des candidats, se mettra dès demain au diapason du bon Docteur. En lançant une nouvelle rubrique: les plus belles tirades du cinéma contemporain, de 1890 à nos jours.
Ca n'a aucun intérêt, ne rapportera pas une voix pour le 14 octobre (mais ceci dit, pour le Professeur Ponchau, ne pas coûter de voix au parti, c'est déjà une victoire!), mais ça pourrait vous arracher un sourire, Chère candidate - candidat - candidate -candidat. or, un sourire, en période électorale, ça n'a pas de prix!
A demain, dès lors!
Bref, oubliez tous les trucs désespérés que Mister Hyde a pondus depuis deux mois: place au Docteur Jekyll, et si Ecolo gagne une commune le 14 octobre, par exemple Enghien, ce sera merveilleux, d'ailleurs on peut en gagner d'autres, je ne sais pas moi, Mons, Wavre, Thuin, Robert Coué vous en aurait sorti 50 s'il était encore de ce monde.
Il est comme ça, le Docteur Jekyll, même s'il habitait Fukushima, il trouverait cela formidable. Même s'il était une fissure de Doel 3, il se verrait un grand avenir. Et même s'il dépendait de Lakshmi Mittal, il ne rêverait que de lendemains radieux.
Dès lors, le blog du Professeur Ponchau, pour soutenir le moral des candidats, se mettra dès demain au diapason du bon Docteur. En lançant une nouvelle rubrique: les plus belles tirades du cinéma contemporain, de 1890 à nos jours.
Ca n'a aucun intérêt, ne rapportera pas une voix pour le 14 octobre (mais ceci dit, pour le Professeur Ponchau, ne pas coûter de voix au parti, c'est déjà une victoire!), mais ça pourrait vous arracher un sourire, Chère candidate - candidat - candidate -candidat. or, un sourire, en période électorale, ça n'a pas de prix!
A demain, dès lors!
dimanche 16 septembre 2012
Aujourd’hui : comment faire passer des vérités désagréables en jouant sur les homophonies.
Aujourd’hui : comment faire passer des vérités désagréables en jouant sur les homophonies.
Chers
candidate candidat candidate candidat,
Vous le
savez, certaines vérités sont désagréables, et donc difficiles à
communiquer ; c’est bien de vouloir faire comprendre que la fin du monde
est proche si on ne change pas radicalement nos habitudes, mais c’est
évidemment complexe à faire passer de façon engageante, avec un
enthousiasme communicatif (et c’est encore plus compliqué quand on est persuadé
que de toute façon, la fin du monde est proche).
Voici donc
un conseil qui pourrait vous être utile : jouez sur les homophonies, et
tout deviendra plus simple.
Un
exemple ?
Les voyages
en avion pour aller deux jours certes pas au bout du monde, mais quand même
plus loin qu’en Ardennes. Pour le climat, ces voyages-là sont des sauts de
putes.
Cependant,
malheureuse malheureux malheureuse malheureux, il ne faut surtout pas le proclamer de façon
abrupte, sinon, tous ceux qui aiment bien ce genre de voyage, et ils sont fort nombreux,
vont irrémédiablement se détourner de nous (et même certains de nous-mêmes
risquent de se détourner de nous).
Dès lors, je vous propose ce subterfuge :
appelez désormais ces voyages malfaisants des « mini-tripes ».
Les tripes,
qu’elles soient grandes ou petites, 90 % des gens détestent. L’odeur entre
autres. Une viande qui sent la fiente,
ça révulse la plupart des humains qui ont des organes neurosensoriels normaux.
Dès lors,
si à force de répétitions, nous arrivons
à insinuer par associations subliminales un dégoût prononcé pour ce
genre de périple et la compagnie guinessienne qui la personnalise, nous aurons
fait œuvre utile. Ce travail de sape devrait porter ses fruits vers 2054.
Bien sûr,
un effet pervers est à craindre : il est probable que les 10 % de gens
amateurs de boyaux de porc et qui
peut-être ne prenaient plus l’avion de façon incivique vont se remettre à
visiter frénétiquement des villes sans aucun intérêt, sous prétexte qu’on sait
en revenir vite. Votre serviteur entre
autres.
C’est ce
qu’on appelle un dommage collatéral.
Un dommage
collatéral, en langage militaire, c’est des morts. C’est quand un pauvre mec traînait pas loin
de l’endroit où la bombe est tombée et a été réduit en morceaux, mais que le
but premier de la bombe n’était pas
celui-là (d’ailleurs, il faudrait être un peu con pour lâcher une bombe pour qu’un
seul mec soit réduit en morceaux).
Pour
illustrer mieux encore ce qu’est un dommage collatéral, on peut affirmer sans
crainte que le bombardement de Dresde fut le parfait contre-exemple de dommage
collatéral.
Mais je m’égare,
là.
Dès qu’on
cause d’avions…
mercredi 5 septembre 2012
IL FAUT PO-SI-TI-VER
Aujourd'hui: IL FAUT PO-SI-TI-VER
Chers
Amis-ies-is-ies,
Alors qu’il
déprime depuis bientôt un mois et demi l’ensemble d’un parti honorable (et ses
quelques électeurs) avec sa chronique sinistre, multipliant noirceur,
pessimisme et culpabilisation facile du
citoyen, le Professeur Ponchau est ce matin en mesure de délivrer un message
positif. Purée, enfin !
On avait
déjà perdu 7 ou 8% dans certaines
communes dont trop d’habitants lisent les chroniques malsaines dudit Professeur
ce qui, fait unique dans l’histoire politique du pays, aurait pu amener notre
parti dans ces communes à un score négatif.
Mais fort
heureusement, ce matin, le Professeur
s’est repris et il peut enfin claironner une information positive et soigner le
moral des électeurs de progrès et de solidarité qui sont les nôtres et leur
conférer cet air béat qui donnera l’envie à leurs voisins de table de faire la
même chose qu’eux le 14 octobre prochain : depuis hier, Mesdames et
Messieurs, le salaire de Didier Bellens ne représente plus qu’1/16ème
du prix de transfert d’Axel Witsel.
L’an
dernier à la même date, cette proportion était d’1/3 !
Soulignons de
plus en cette heure cruciale la lucidité de Marc Wilmots, qui est quand même un
chic type qui dit toujours ce qu’il pense (or, y-a-t-il un seul être humain en ce
bas monde qui puisse se targuer de ne pas penser une connerie de temps en temps ?). Marc Wilmots a
donc déclaré hier : « Connaissant le garçon –ndlr : on aura remarqué au passage cette façon unique du Bison
de Jodoigne de se créer un personnage à la John Wayne, comme lui salement de
droite, mais O combien attachant – je sais qu’il est suffisamment pro pour
se concentrer dès aujourd’hui sur le match au Pays de Galles ».
Fameux
hommage ! Tout le monde sait, en effet, qu’il est beaucoup plus difficile
de se concentrer quand on a trop d’argent que quand on n’en a pas assez. Quand
on n’en a pas, c’est facile, on peut se mobiliser sans problème dans la noble
quête d’essayer d’en avoir un rien plus. Mais quand on en a trop !
Vous
n’aviez jamais pensé à ça, n’est-il pas, Chers Amis-ies-is-ies?
Ne me
remerciez pas… dans le fond, faire réfléchir, c’est un peu ma vocation…
vendredi 24 août 2012
Aujourd’hui :
Francorchamps, ou le piège fatal de la mort qui tue
Cher Membre-Membre-Membre-Membre
(je me rends compte soudain qu’avec le mot « membre », la tirette
fonctionne moins bien),
Aujourd’hui,
on va aller chipoter là où ça fait un peu mal.
Francorchamps !
Enfer. Francorchamps, Francorchamps. Francorchamps.
Imaginez Napoléon
à Sainte-Hélène, sur son lit d’agonie, avec un acouphène sadique qui vient lui
murmurer de façon lancinante « Grouchy, Grouchy, Grouchy … ». Le dernier soupir ressemble à un orgasme, dans
des cas pareils.
Francorchamps.
Le piège parfait. L’alternative maléfique. Quel que soit ton choix, tu es
foutu, Petit Homme, comme aurait écrit Wilhelm Reich (pas de chance, quand
même, hein, pour un progressiste, de se farcir un nom pareil !).
Tu votes
contre : tu es un intégriste malfaisant qui fait perdre de l’emploi et
n’aime pas cette bonne odeur d’huile de vidange qui extasie les vrais sportifs.
Tu votes
pour : tu n’as aucune suite dans les idées, où sont tes principes de base,
hé, tu fais de la politique comme les autres ou quoi ?
Tu
t’abstiens : eunuque politique, comme disait Louis Michel; là, tu es
vraiment mort. Ce qui est marrant, c’est que les partis traditionnels quand ils
sont dans l’opposition font souvent cela et personne ne leur en tient rigueur.
C’est bien la preuve que nous sommes un parti alternatif et différent.
Bref, Cher
Membre, Membre, Membre, Membre, on avait les noisettes bien coincées dans un
trou du tamis de la chaise en osier, et rien à faire pour s’en extirper. (Et je me rends compte que cette métaphore est
fort peu épicène, pardonnez-moi, Chère Membre) .
Mais on a
appris, on est adultes, maintenant : bien malin qui nous coincerait encore comme ça. On sait que pour chaque
situation, on doit avoir prêtes chaque réponse et son contraire. Le Grand Prix
de Francorchamps est supprimé ? Génial ! Enfin on nous donne
raison (comme la fin du monde le fera de façon éclatante quand il n’y aura plus
un seul électeur pour s’en rendre compte, mais une victoire intellectuelle,
c’est important, quand le corps a disparu…). Il est maintenu ?
Génial ! Les oiseaux vont avoir un peu de distraction, les
francorchampenois un peu de boulot pendant un WE (message à Paul Magnette pour
l’occasion : Paul, essaye de piquer le Grand prix à Francorchamps, le ring
de Charleroi, pour tourner en rond, c’est le rêve) , les amateurs de
formule 1, un peu de consolation dans un monde qui laisse si peu de place au
bruit, au cambouis et à la publicité agressive. Et six millions par an,
qu’est-ce que c’est ? A peine un bras et une épaule d’Eden Hazard (ses
jambes valent beaucoup plus, sa tête, je sais pas).
Chers
Membre (X4, ça c’est l’avantage des mots qui se mettent pas au féminin), il
vous faut tirer les leçons de cette malheureuse (mais aujourd’hui très
positive) histoire de Francorchamps. Dans votre argumentation, avant le débat
fatal sur radio Gouy-Lez-Piéton, ou même au café du coin, prévoyez toujours un
argument et son contraire.
On installe
une porcherie ? C’est une vraie tragédie pour les riverains. Mais une
bonne odeur de merde porcine, ça fait très campagnard, aussi. On pourrait
installer une chambre d’hôte pas loin.
Une grande
surface s’installe à la place d’un parc arboré?. Ca va tuer le petit commerce. Mais
quelle aubaine pour tous les chômeurs de moins de 25 ans désoeuvrés qui ne
savent pas de quoi leur repas de midi sera fait.
Une
autoroute traverse la commune ? Et va couper une piste cyclable, c’est un
scandale. Mais pour les petits hôtels de la région, c’est une aubaine. Et s’il
n’y a pas d’hôtels, c’est l’occase d’en créer.
Allez, je ne vais pas insister : vous
avez compris.
C’est ça
aussi qui fait de notre parti un parti différent : les militants
comprennent vite.
Chez les
socialistes, par exemple, il faut répéter cent fois le même discours. « Il
faut faire de la nouvelle politique, parce que l’ancienne n’a plus la
cote » ; cent fois, qu’ils le répètent, et y en a qui n’ont
toujours pas compris.
lundi 20 août 2012
Le dernier rivage
Chers
Ami-amie-ami-amie,
Aujourd’hui,
nous allons parler d’un sujet grave.
Comment
aborder la fin du monde dans le cadre des élections communales ? Je veux
dire : comment faire en sorte que, à l’image du frétillement très passager
de chaque brin d’herbe du Heysel quand
les diables marquent (et c’est un instant rare que ces végétaux apprécient à sa
juste valeur), un micro-territoire se sente concerné par la survie du
macro ?
C’est un
fameux problème : à part Doel et Fleurus, peu de communes se sentent
vraiment menacées dans leur survie.
A l’image de chacun de nous, en fait :
comment croire que nous pouvons demain périr tous collectivement, alors qu’à
l’instant même, nous dégustons une « Bons
vœux » de la Brasserie Dupont, qui est la meilleure bière du monde,voyons passer une jeune fille peu habillée
pour cause de canicule ou nous payons un sacré fou rire après avoir lu qu’Elio
venait en 8 mois d’apprendre 2500 mots
en néerlandais, alors que nous-même ignorions en connaître autant en français ?
Croyez-moi :
il est déjà très difficile pour l’homme de s’inscrire dans un projet collectif,
alors, dans un désastre collectif, je ne vous dis pas. Quelqu’un s’est-il
demandé une seule fois pourquoi le bunker d’Hitler était si petit ? Par
mesquinerie ?
Non. Le
clairvoyant tyran savait très bien qu’il est vain de vouloir entraîner trop
d’humains à leur perte en même temps, il y a toujours une tapée de crabes qui
espèrent se sauver, raison pour laquelle il n’avait gardé une place que pour
son pote Goebbels, qui lui avait
familialement le profil, et avait laissé les autres dehors. Se faire bombarder
par les russes.
Hé bien a
contrario, il est tout aussi vain de convaincre la fourmi que si le nid est
ébouillanté, elle aussi, et que si toutes les fourmis du monde s’y mettaient,
le nid pourrait être sauvé. Pour en être convaincue, la fourmi, qui dans le
genre est peut-être économe, mais drôlement individualiste, et têtue, doit
prendre une giclée d’eau bouillante sur la tronche, elle-même, pas sa voisine,
sinon, elle n’y croit pas.
C’est
évident, si nous voulons percer de façon significative aux communales, il faut
que des communes aient peur : peur pour leur survie.
Référons-nous
dès lors à l’histoire : la dernière fois que des communes ont craint de disparaître,
c’est par la grâce de Joseph Michel, les fusions de communes. En 77. Et en
plus, ces communes qui avaient peur ont réellement disparu, ce qui constitue un
précédent vachement plus dissuasif que
la chaise électrique.
Quel est
donc le conseil du Professeur Ponchau ?
Que l’un d’entre
nous se sacrifie. Il déclare par exemple qu’il n’est plus en phase avec la
philosophie du parti alors qu’en fait il en a marre de payer ses rétrocessions,
il s’en va vite fonder un groupuscule qui tient ses congrès dans une cabine
téléphonique et pond un programme en deux temps trois mouvements. Dedans, un
projet-clef : seules les communes de plus de 100.000 habitants
subsisteront!
On demande
alors à Georges d’intervenir à la tribune ou dans une gazette pour proclamer
avec indignation que c’est scandaleux,
et le tour est joué. Envoyez dans les communes concernées des délégués
Greenpeace, et vous allez voir le nombre d’affiliations.
Vous savez,
la politique, c’est souvent plus simple que ce qu’on croit…
jeudi 16 août 2012
Dans Fleurus, il y a Fleur...
Alléluia,
quelle période faste ! Quel plaisir de lire le journal en sirotant une
Saison Dupont sous un soleil de plomb (quel poète, ce professeur Ponchau).
Hier Doel !
Aujourd’hui Fleurus. « Il y a eu rétention de déchets par l’exploitant »,
nous dit un observateur bien informé. Une sorte d’occlusion intestinale façon
Tchernobyl.
Ecologistes de tous les pays (surtout les
communes belges), réjouissons-nous ! Calculons déjà combien de
pensionnés auraient pu prendre leur
pension à 60 ans avec les 50 millions d’ € que va encore coûter cette
histoire et disons-le sur nos tracts.
Mais non !
Bande de niais ! D’abord, il y a bien plus de gazettes qui ont fait leur
gros titre de la victoire historique des diables rouges (historique dans ce
genre de cas signifie « à marquer d’une pierre blanche tellement c’est
rare » - gargl!, la gaffe, le Professeur
Ponchau qui applique l’inverse de ses préceptes ! Adieu électeurs sportifs
du type cul coincé dans le fauteuil, et ça en fait un paquet !).
Ensuite, n’oubliez
jamais que nous sommes en août ! En période de vacances, la moindre
billevesée nucléaire fait les gros titres dans les gazettes encore lisibles par
les temps qui courent. Vous sortez la même info le 15 septembre, c’est en page
46 ; et on ne vous dit pas dans celles qui ne font que 30 pages. La fonte
du Groenland, en septembre, c’est pas sur une page, c’est sur le net, pour ceux
qui cherchent. Le véritable amoureux de la nature et plus prosaïquement, de sa propre
existence, est proactif, tout le monde sait ça.
Car quand
la rentrée politique aura eu lieu, on en reviendra à la normale : la
plupart des pages des journaux un peu lisibles ne seront plus consacrées aux
événements, mais bien à ceux qui parlent des événements.
Quant aux
journaux qui ne sont pas lisibles, ils continueront à publier les photos
inmontrables des accidents de la veille et autres horreurs diverses, ou mieux vous les raconteront (comme la pornographie, c'est encore plus excitant en mots qu'en images) en
signalant au début de l’article que c’est
après un grand débat déontologique collectif en rédaction qu’un peu la mort
dans l’âme, ils se sont résolus à vous montrer ces abominations… mais c’est ça,
le monde passionnant de l’information, Kids !
PS (si j’ose dire) : signalons aimablement à
Georges Gilkinet qu’il ne faut pas dire, comme dans le Soir d'aujourd'hui : « Il y
a eu une faille du contrôle » ; il faut dire « Il y a eu une fissure dans le système de
surveillance ; un peu comme à Doel 3 ».
dimanche 12 août 2012
On peut rire de Doel, mais pas avec tout le monde.
On peut rire de Doel, mais pas avec tout le monde
Vendredi :
« La fissure de Doel inquiète l’Europe ».
Samedi :
« Des milliers de défauts à Doel ».
Je vois d’ici
certains candidats-candidates-candidats-candidates se frotter naïvement les mains : « Purée, on la tient,
notre dioxine, notre Fukushima du pauvre, notre Tchernobyl miniature sans les dégâts collatéraux ».
Et nos
enthousiastes de se lancer aussitôt dans l’écriture d’un prospectus dont je ne vous
livre que ces quelques extraits : « On vous l’avait bien dit… » ;
« Ecolo une fois de plus avait vu juste ! » ; « Déjà,
dans un document du 3 mai 1991, nous fustigions l’inconscience du lobby
nucléaire » ; « Que n’avez-vous voté en masse pour nous lors des
élections précédentes, on n’en serait pas là » ; « C’est comme
pour Francorchamps… » .
Malheureux !
Jetez-moi vite ce brouillon aux orties (si vous ne les avez pas déjà toutes transformées en soupes insipides, mais si bonnes pour la santé).
L’électeur
a horreur qu’on lui fasse la morale, il a horreur des schtroumphs à lunettes, il aime encore moins qu’on fasse
mine de récupérer les malheurs du monde à des fins électorales (si le PS le
fait de toute éternité, c’est grâce à sa subtilité : il n’a pas besoin de
prouver aux pauvres et aux assistés qu’ils le sont, juste de leur faire croire
que s’ils le ne le sont pas davantage, c’est grâce à lui. Mais allez
démontrer à un irradié qui n’est que virtuel que s’il vote Ecolo, les
radiations feront moins mal !)
Bref,
oubliez un discours aussi direct. L’idéal,
c’est l’allusif, le répétitif (léger !), pour mieux dire enfin : le
subliminal. A cette fin, que chaque
locale fasse appel aux militants
appartenant à certains corps de métiers susceptibles de distiller le message avec patience, finesse et persévérance.
Quelques
exemples :
Dentiste :
« Il y a une fissure dans cette molaire, je vous dis pas : on dirait
Doel 3 ».
Pédicure :
« Cette fissure, sur votre plante de pied gauche, je n’ai jamais vu ça :
on dirait Doel 3 ».
Thérapeute
familial : « La fissure dans votre relation de couple, à côté de Doel
3, c’est de la rigolade ».
Architecte :
« Cette fissure dans la façade, c’est un peu comme Doel 3 : elle n’a
l’air de rien comme ça, mais avec le temps, on pourrait arriver à l’effondrement ».
Proctologue :
…
... enfin bref, vous avez compris le principe.
Toi aussi, maintenant, trouve ton homme –femme-homme-femme de métier et ce qu’il doit répéter insidieusement.
Toi aussi, maintenant, trouve ton homme –femme-homme-femme de métier et ce qu’il doit répéter insidieusement.
Pas de
discours direct. Du subliminal, du subtil, bordel de merde !
mercredi 8 août 2012
On ne s'improvise pas spécialiste
Aujourd’hui : le Professeur Ponchau propose aux
locales ses services comme spécialiste/analyste
Chers Amis amies amis
amies,
Aujourd’hui, le Professeur
Ponchau a lu un article fort intéressant consacré au bénéfice des entreprises
du Bel 20. Bel 20, ce n’est pas le cri d’un maraicher picard particulièrement
satisfait de son chiffre d’affaires au marché du samedi matin, mais bien la
liste des 20 plus grandes valeurs de la Bourse de Bruxelles.
L’article envisage l’avenir
du marché belge. Et comme de bien entendu, on interroge « un spécialiste
des actions belges ». Qui nous déclare : « Tout dépendra de l’évolution
de l’environnement macro-économique ».
Du coup, le Professeur
Ponchau se verrait bien spécialiste de tout et n’importe quoi pour vous aider à
faire passer des vérités désagréables, ce qui n’a pas grand sens
électoralement, mais est quand même le thème central de cette rubrique. Vous
pouvez l’inviter pour des causeries, des apéritifs dînatoires conférences ou
encore simplement pour servir de caution scientifique à votre unique toutes-boîtes de la campagne, vu que vos budgets ont quand même leur limite.
Quelques propositions ?
« Si la fin du monde survient, j’estime que la Belgique
a relativement peu de chances de s’en sortir. »
« Si tous les autres jouent comme des clinches,
même les bonnes performances de Vincent Company ne pourront qualifier la Belgique
pour le Brésil. » (Beaucoup d'électeurs aiment le sport, surtout celui que pratiquent les autres)
« Guérir d’un rhume t’est de peu de réconfort aux
soins palliatifs » (pour
si jamais vous évoquez la politique de la santé)
«T’émerveiller d’un papillon multicolore n’est d’aucun
intérêt s’il est entouré de frelons asiatiques ».
« On remarquera que malgré les discours
pessimistes d’écologistes en quête d’électorat angoissé, il y a quand même 3%
de la surface du Groenland qui est gelée».
Interrogeons un
spécialiste à propos la phrase précédente :
« Personnellement, j’aurais écrit « qui sont gélés ». Mais ça
reste à vérifier, vous me permettrez de rester prudent ».
Fastoche, hein ?
Mes services sont bien sûr gratuits. Pour le moment.
Car quand le
Professeur Ponchau sera grand, il fera consultant
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