dimanche 31 décembre 2017

2018 année universelle des pensionnés

En 2018, finies les critiques et les injures : du constructif.



Ainsi, plutôt que de continuer à dézinguer les exécrables projets de ce suprême enfoiré de Bacquelaine, le Professeur Ponchau propose un système de pensions à points, novateur et équitable !




Force est en effet de constater que le régime actuel repose sur une injustice fondamentale : des règles semblables pour tout le monde, alors que l'espérance de vie ne l'est pas.




Un système équitable se devrait de garantir un même nombre d'années de retraite à chaque individu. Pour ce faire, certains esprits simples pourraient se dire qu'il suffirait d'imposer un âge de décès, et hop, le tour serait joué. Mais malheureusement, rien ne serait réglé :  certains s'obstineraient encore et toujours à mourir avant l'échéance. 




Voici dès lors une proposition simple, intégrant des paramètres permettant d'individualiser au maximum le droit à la retraite.




Chaque citoyen reçoit à la naissance un capital de 100.000 points. Il accède à la pension quand ce capital est épuisé selon les critères suivants :



- 1 point

- 1 point

- 2 points

- 1 point

Tentative de fraude : + 2 points

- 2 points

- 5 points

Une super bonne idée,non?


En 2018, je nous souhaite plein de bonnes idées de ce genre!




mercredi 8 novembre 2017

Pénible !



On a déjà eu, en ces pages, l'occasion de se gausser du très malencontreux intitulé "Pacte d'excellence".

A l'autre bout de la lorgnette de mon dégoût, en matière d'enseignement, figure une autre expression en vogue, tout aussi malheureuse : "la pénibilité du métier".

Quel est le sinistre abruti qui a eu l'idée d'utiliser ces mots pour évoquer la profession d'enseignant? Quels sont les lamentables scribouillards qui les ont répercutés au point d'en faire aujourd'hui le cliché numéro un quand on parle des profs? Quels sont les corporatistes nombrilistes qui, en les utilisant à tort et à travers, encouragent le pleurnichage complaisant d'une partie de la confrérie?

Que ce boulot, comme beaucoup d'autres, comporte son lot de difficultés, certes. Qu'elles aillent en s'accentuant, par les temps qui courent, convenons-en.Que les têtes blondes d'aujourd'hui soient souvent fatigantes et leurs parents parfois pompants, difficile à nier. 

Qu'obliger des personnes à s'occuper d'une horde de moutards morveux au-delà de 55 ans s'apparente à de la maltraitance. Que mettre en place des systèmes dégressifs ou de la mobilité pour les personnes en fin de carrière ne constituerait pas à proprement parler un progrès, mais la fin d'une aberration. 

Et que le crotale Bacquelaine est le pire Nosferatu chronophage que la sphère politique ait jamais engendré, et qu'à ce titre, il est et sera à l'origine de complications existentielles chez bon nombre d'enseignants trop éprouvés pour exercer correctement leur fonction, rien n'est plus sûr!

Il n'y a peut-être pas de "plus beau métier du monde". 

Mais "pénibilité", y a de quoi décourager tous les candidats, y a aussi de quoi se voiler de honte devant le gars avec une pelle qui se casse le dos sous la bruine ou la dame qui racle le vomi avec sa serpillière.





   

lundi 2 octobre 2017

A quand la dispersion des centres?


Il faut savoir profiter des petits plaisirs de la vie, les savourer, les transformer en moments d'extase...

Ainsi, ce titre, ce matin: "Le CDH vit clairement des moments difficiles". Caramba, foin de notre éducation judéo-chrétienne, réjouissons-nous sans vergogne....

Ou cet autre: "Séisme au CDH: trois figures de proue absentes aux élections". Si les seconds couteaux deviennent figures de proue quand ils le quittent... c'est tout dire du délabrement de l'esquif.

Et que l' bac se retourne su' l' pourcha, c'est divin comme justice. Jouer les champions de la bonne gouvernance quand on a pratiqué aussi longtemps "le pouvoir à tout prix" et inventé le "2/3, 1/3" avec les camarades qu'on renie...  Jamais avare en coups tordus et stratégies scatophages, expert en géométrie variable et plus usé de la veste que toute autre congrégation politique en ce pays... 

Réjouissons-nous. 

Car la jouissance pourrait être brève.

Au sein du centre mou émerge un jumeau cannibale. Qui en matière de versatilité et de ligne mouvante ne vaut guère mieux. Rester scotché près de 20 ans à un parti de droite et réussir à se forger après, en quelques années, l'image d'une force progressiste, c'est du grand art. Et au moment opportun, savoir s'ériger en Monsieur Propre alors qu'on salope le carrelage depuis des décennies, ça frise le chef d'oeuvre!

Mais bon, ne gâchons pas notre plaisir. On vous parlait des Humanistes et de leur petite forme très prometteuse d'autres instants d'extase futurs.... 













dimanche 26 mars 2017

On peut garder le "d' "


Dans "pacte d'excellence", il y a deux mots qui me dérangent.

"Pacte". Elaboré par les réseaux, vestiges aberrants (et coûteux) de l'histoire scolaire, les syndicats d'enseignants (dont la légitimité est indiscutable, mais par définition limitée à cette seule profession) et les associations de parents (à propos desquelles le mot "représentativité" est vide de sens). "Librement", sans que le politique ne s'en mêle trop, nous dit-on, comme s'il fallait s'en réjouir. 

Alors que la formation, c'est quelque chose qui concerne tout le monde, qui est payé par tout le monde, qui implique une vision du monde présent et de celui qu'on souhaite à l'avenir. Ce n'est donc pas d'un pacte qu'a besoin l'enseignement, mais d'un projet. Un projet à propos duquel toutes les composantes de la société doivent être interrogées et que le politique doit synthétiser,  mettre en oeuvre et faire évoluer en permanence.  

"Excellence". Ce vocable pédant et désuet, aux résonances conservatrices, m'agace depuis le début. Tout comme ces gars de chez Mac Kinsey qui, en 2010, faisaient le tour des Cabinets francophones pour vendre leur soupe "financée par des mécènes", en s'efforçant en vain de tempérer leur condescendance "efficience du privé" versus "sclérose du public". "Excellence", c'est du vocabulaire de droite bien pensante, alors même qu'en pédagogie, ça ne veut pas dire grand'chose.

Milquet avait besoin d'un nom grandiloquent pour y associer le sien dans l'histoire scolaire. A la mesure de la prétention absurde du projet... Définir exhaustivement l'école des 20 (ou davantage!) prochaines années, dans un monde qui évolue à toute vitesse, quelle imposture.

Et voir Marie-Martine passer son temps à assurer la promotion de cet encombrant héritage, ce n'est pas rassurant quant à la gestion immédiate des innombrables problèmes du quotidien scolaire. Quant à certaines mesures indéniablement intéressantes contenues dans le pacte, elles n'ont pas besoin du clinquant de l'emballage pour être mises en pratique.

"Le pacte ne sera pas la énième réforme", a dit Ma-Ma. A dire vrai, je l'espère aussi... 








     

mardi 14 février 2017

Pluie d'affaires, averse Degrelle


"Tous les partis, corrompus, se valent. Ils vous ont tous volés, ruinés, trahis. Tous, dégoulinant de leurs infamies, voudraient une fois de plus vous bourrer le crâne. Ouvrez l'œil! Ne vous laissez plus faire !" 

Publifin? Bien joué, les journaleux.
Publipart? Bien vu, les scribouillards.
Les salaires scandaleux? A dénoncer, bravo les gratte-papier.

Mais là, ça vire un peu au flot d'infos en vrac où tout pourrait faire farine au moulin et le même panier se faire accueillant pour tout le monde...  

Et cette diatribe du "beau Léon", en mai 36, elle commence à résonner bizarre...