jeudi 18 décembre 2014

Bad The Weather (épisode 6: Charles X)


Mac Jawel : J'ai comme l'impression que cette fin d'année va être mortelle, Bad. Faudra pas compter sur les syndicats pour mettre un peu d'ambiance, en tout cas.

Bad The Weather : Normal, Mac. Tu sais, avec les pontes syndicaux, c'est souvent le même scénario : ils lancent leurs troupes dans la rue en sachant que de toute façon, rien d'essentiel ne sera obtenu. Dès lors, tout leur art consiste à tirer le parti maximal de la moindre cacahuète. Mais de façon subtile, hein, ils ne doivent rien dire, juste jouer la montre pour que le bon peuple se calme tout seul.

Mac Jawel :  Et comme anesthésiant, Charles X fait le reste.

Bad The Weather : Charles X... Subtil, Mac. Le roi de France qui  a cru gouverner 5 ans avant d'abdiquer et sombrer dans l'oubli. Je suis historien, n'oublie pas....

Mac Jawel : L'autre similitude, Bad, c'est le père : Louis le Dauphin, qui aurait bien voulu être roi et ne l'a jamais été. 

Bad The Weather : Doorbakken, Mac! Mais tu sais qu'en plus, y a eu un autre Charles X, au 17ème, qui a régné 5 ans aussi. Et où? Je te le donne en mille...

Mac Jawel : Ferdoume...en Suède?

Bad The Weather : Geweldig, toch?



jeudi 4 décembre 2014

Bad The Weather (épisode 5)


Mac Jawel :  Bad, ils viennent de se rendre compte que Jan Jambon est un fasciste.

Bad The Weather : Ha ha ha ha ha ha ha !


Mac Jawel : Quel fou rire !


Bad The Weather : Ha ha ha ha ha ha ha !


Mac Jawel : Quel fou rire !


Bad The Weather : Ha ha ha ha ha ha ha !

Mac Jawel : Quel fuh rire !







jeudi 27 novembre 2014

Bad The Weather (épisode 4: Jambon, beurre et argent du beurre)


Bad The Weather : Mac, c'est trop beau. Ik ben in voortdurende erectie.

Mac Jawel : Hum, je vais laisser ceux qui le veulent aller sur Google traduction.  Mais qu'est-ce qui te met dans pareil état, Bad?

Bad The Weather : Jan Jambon... Tu n'as pas vu les journaux télévisés? Son histoire d'accord secret. C'est trop drôle : c'est lui qui commet une imprudence en public, ce sont les autres, le petit Michel en tête, qui sont emmerdés.

Mac Jawel :  Une imprudence... Tu me déçois, Bad.

Bad The Weather :  Quoi? Ne me dis pas...ferdoume... Mac, c'est toi qui es derrière ce truc? 

Mac Jawel : Qu'est-ce que tu croyais? Que c'est par hasard que Jan avait sorti ce genre de déclaration en public? 

Bad The Weather : Et maintenant, les autres pourront démentir tant qu'ils voudront, le mal est fait. Subtiel. On gagne à nouveau sur tous les tableaux. C'est incroyable, on peut tout se permettre, Mac. Het zal wenden tot priapisme.

Mac Jawel : C'est plus un blog, ici, c'est la Nederlandse Académie!

Bad The Weather (épisode 3bis)



Mac Jawel : Bad, l'épisode 3 de tes aventures a provoqué un beau tollé : on croule sous les messages d'indignation.

Bad The Weather : Ah bon? On me trouve trop dur avec nos "amis" bleus?


Mac Jawel : Non, ce n'est pas ça. C'est plutôt l'utilisation du mot "idéal" qui choque. Les lecteurs trouvent qu'il te drape d'honorabilité, qu'il t'humanise même, ce qui vient perturber le manichéisme auquel la consommation excessive de séries télévisées les a habitués.



Bad The Weather : Ferdoume, wat een stelletje idioten! Qu'ils aillent relire l'histoire! Le nombre de saloperies sans nom qui ont été commises au nom d'un "idéal". 



Mac Jawel :  C'est bien ce que je leur réponds. Mais ils veulent une déclaration de ta part, un truc qui les rassure quant à ta duplicité et à la noirceur de tes intentions.


Bad The Weather :  Diablement eenvoudig, Mac : "pour voir éclore une Flandre indépendante et de droite, limite extrême si possible, je suis prêt à toutes les fourberies". C'est suffisamment clair, comme ça? 

Mac Jawel : Limpide (de swarte), Bad.


mercredi 26 novembre 2014

Bad The Weather (épisode 3)



Bad The Weather : Tu sais Mac, les libéraux francophones n'arrêtent pas de proclamer que le gouvernement va tenir 5 ans, mais moi, j'ai quand même des doutes.

Mac Jawel : Allons Bad, pas de pessimisme !

Bad The Weather : C'est pas du pessimisme. Ces MR, je les méprise. Nous à la NVA, on agit par idéal, on veut l'indépendance de la Flandre, et imposer par la même occasion des idées qu'une bonne partie des flamands croient partager. Mais ces bleus... Ce ne sont que les larbins du capitalisme, des cireurs de pompes espérant juste recueillir les miettes d'un monde auquel ils n'appartiennent pas.   


Mac Jawel : Ta lucidité m'effraye presque, Bad. Mais dans le fond, on s'en fout. Tant que tu les manipules...

Bad The Weather : Et quia non mutatur in contemptum fastidium! " (Et tant que le mépris ne se transforme pas en dégoût!).





samedi 15 novembre 2014

Bad The Weather (épisode 2)


Bad The Weather : Mac, je n'en reviens pas : plus nos stratégies et nos objectifs sont transparents, plus ça a l'air de marcher. Saboter le Sénat, étouffer dans l'oeuf cette idée d'impôt sur la fortune, spel voor kinderen tout ça!

Mac Jawel : Nos alliés nous aident bien...

Bad The Weather : "Bos trahit aratrum agricolae, qui cum eo est?"  (le boeuf qui tire la charrue est-il l'allié du laboureur?").                         

Mac Jawel :  N'empêche.  En t'acceptant à la table, les autres partis de la suédoise t'ont conféré une honorabilité qu'ils ne peuvent désormais plus démentir, sous peine d'admettre leur erreur. Moralité : plus tu dis ou fais des énormités, plus ils vont déclarer eux-mêmes que ce n'est pas exactement ce que tu voulais dire, que c'est immanquablement plus nuancé que ça, qu'attention aux procès d'intention... 

Bad The Weather :  Diablement eenvoudig.

Mac Jawel : Et Titanic ta mère (patrie)




lundi 3 novembre 2014

Bad The Weather (épisode 1)


Bad The Weather : Mac, j'ai bien fait de t'écouter. Mais je n'ai toujours pas compris pourquoi tu appelles cette stratégie "le faux-pivot judoka".

 Mac Jawel : C'est pas compliqué, Bad : le faux-pivot, c'est faire du communautaire en feignant de ne faire que de l'économique. Et le judo, c'est se servir de la force des wallons eux-mêmes pour arriver à cet objectif. 


Bad The Weather : Duiveliquement simple. 


Mac Jawel : Et satanique ta mère (patrie).





  

jeudi 16 octobre 2014

De la dernière heure


En 1944 et 1945 sont apparus ce qu'on a appelé "les résistants de la dernière heure". Soit par effet d'aspiration, pour la plupart, soit pour "buter du boche" sans risque, pour certains.

Dans la ville où je suis né, m'a-t-on raconté, un boucher qui s'était pas mal enrichi est sorti de chez lui  armé d'un fusil de chasse et a tiré dans le dos d'un soldat allemand en retraite.


Il doit certainement y avoir des moyens plus glorieux de s'opposer à la nauséabonde NVA et à un gouvernement antisocial que de s'approprier pompeusement, 70 ans après, un héroïsme dont personne hormis ceux qui en ont fait preuve n'est dépositaire.  

samedi 11 octobre 2014

L'embarras du choix


Comme l'avait très brillamment prévu Votre Serviteur, Charles Premier a dû racler les fonds de tiroirs pour constituer son équipe.

Et manifestement, il doit y avoir une pénurie de femmes au MR. 


Il est vrai que la générosité  est une vertu plutôt féminine.

mercredi 8 octobre 2014

La suédoise, c'est comme la mort...

...on n'y croit vraiment que quand elle advient.

Ainsi donc, pour le plaisir de jouer une fois sans les rouges, une poignée de bleus s'est octroyé le droit de décider pour l'ensemble des francophones de ce pays. 

C'est complètement dingue !

Et maintenant, pour le nouveau Premier, un premier défi impossible : trouver 7 membres  de son parti qui aient une  carrure de ministre.... 



lundi 6 octobre 2014

La vraie faute des libéraux francophones


Grâce aux bleus, le PS va pouvoir nous servir pendant 5 ans sa soupe verbale populaire, travestir un parti de pouvoir en chantre de l'opposition et prendre les gens pour des cons à coups d' "austérité versus rigueur"'. Et malheureusement, ça va marcher.


lundi 4 août 2014

Souvenir de Verdun

Comme modeste contribution au centenaire du début de la Grande Guerre, le Professeur Ponchau rend hommage à un soldat inconnu.


mardi 22 juillet 2014

Retour à la normale


Un poste de Ministre-Président sans compétences créé juste pour recaser temporairement un futur has-been: c'est normal.

Deux bourgmestres qui au mépris de leurs promesses durant la campagne communale quittent leur postes pour exercer d'autres fonctions: c'est normal.

La Ministre la plus médiocre du Gouvernement précédent qui se voit non seulement reconduite, mais dans des compétences plus importantes: c'est normal.

Le pire homme politique wallon de l'après-guerre recasé au perchoir du parlement -wallon lui aussi- pour éviter des problèmes à son président de parti: c'est normal.

Une femme politique sur le déclin prenant l'enseignement pour une voie de garage dorée: c'est normal.

Depuis le 25 mai, la vie politique en Belgique francophone est redevenue normale. 

vendredi 4 juillet 2014

Peur sur le vil

 

Angoisse à Perwez

Alors que la Belgique entière vit dans l'attente du quart et se désintéresse avec un joyeux entrain des péripéties politiques post-électorales, un bourg isolé du Brabant wallon peine à se joindre à l'élan national... Perwez vit dans l'angoisse...

Depuis que quelques scribouillards ont prédit que sa star politique locale se retrouverait dans le futur un peu moins star et un peu plus locale, une question lancinante taraude le peuple perwézien et en particulier ses autorités en tous genres: comment fait-on pour obtenir des subsides quand on ne dispose pas d'un Ministre issu de sa commune et érigeant le sous-localisme au rang de principe majeur de gouvernance, au détriment presque systématique de l'intérêt général et au prix fréquent du blocage de décisions majeures n'ayant bien souvent rien à voir avec le bénéfice sous-local escompté?

C'est une excellente question. Si j'étais perwézien, je me la poserais aussi. Et me demanderais si un certain rééquilibrage ne va pas priver ma commune de toute subvention durant les 50 années qui viennent.

Mais fort heureusement, je ne suis pas perwézien. Je vais habiter à un endroit où on ne se pose pas ce genre de question mesquine. Tournai.   

mercredi 11 juin 2014

Décumul: une lubie verte de plus...


Les écolos s'étonnent parfois que les partis traditionnels rivalisent d'imagination pour avoir leur peau et multiplient dès lors les coups bas en tous genres... mais il faut bien avouer qu'ils font peu de choses pour se rendre populaires dans les travées parlementaires !

Le décumul, par exemple. Comment voulez-vous que les malheureux parlementaires frappés par cette mesure inique et absurde n'en veuillent pas à leurs collègues verts? Comment voulez-vous que les regards désapprobateurs de leurs petits camarades ne se concentrent pas sur ces intégristes empêcheurs de tourner en rond? (et quand on dit "se concentrer", c'est vraiment le terme propre par les temps qui courent).

Pour bien comprendre le drame qui frappe de nombreux parlementaires pourtant si désireux de se mettre de façon multiple au service du citoyen, il faut avoir assisté au moins une fois à une séance "normale" d'un parlement. Vue d'en haut, l'assemblée se présente un peu comme un camembert de trivial pursuit, sauf que les portions sont de grandeur très variable. Et la plupart du temps, y a que le triangle vert qui est rempli (ce qui durant la législature qui vient n'aura rien de particulièrement spectaculaire, mais bon...).

Bref, le lecteur l'aura compris, y a que les députés verts qui assistent à tout. Les autres, ils travaillent. ils sont dans leur commune, ou alors, s'il y a un vote prévu ou une castagne verbale à ne pas manquer, ils font leur courrier local ou étudient leurs dossiers locaux dans leur bureau -un "local", le nom l'indique bien- et s'en extirpent comme les fourmis travailleuses qu'ils sont quand retentit la sonnerie "on vote". Ah, ce spectacle grandiose et fulgurant de l'assemblée qui se remplit en un clin d'oeil et se vide tout aussi vite quelques fractions de seconde plus tard. Juste les verts qui (au contraire de leurs résultats électoraux) stagnent au fond de l'hémicycle comme une eau croupissante et qui donc, cela n'aura pas échappé à l'observateur attentif...ne savent pas vraiment ce qu'est le travail.

Ce décret décumul, vous allez voir, il va avoir des effets ravageurs. Le sentiment d'inutilité qui va immanquablement accabler les malheureux députés "à petit taux de pénétration" risque de les mener à la dépression, au désespoir, à l'alcoolisme... Vous allez voir le taux d'absentéisme...

      

mercredi 4 juin 2014

Inéluctable....


Tout le monde y va de son commentaire sur la défaite des verts... Parait qu'il y a des pertes à gauche, à droite, au centre, au-dessus, en-dessous... On entend d'ici les grands spécialistes de la communication préparer le plan de repositionnement et le message miraculeux et rassembleur (ma proposition-phare pour les 5 ans qui viennent: promettre un repas chaud quotidien aux enfants de tous ceux qui n'auront pu bénéficier de la réforme fiscale réservée aux revenus moyens tendance assez supérieurs quand même, à l'exception des habitants de la nouvelle ville modèle Bastogne-La-Neuve qui seront déjà suffisamment privilégiés comme ça, vu que ça va être un vrai rêve éveillé d'y habiter).

Mais un élément essentiel à échappé à tous les analystes... 

Certes, comme en 2004, l'électorat vert s'est réduit à la frange des fidèles... sauf qu'en 2014, ces fidèles, de 7,5 %, sont devenus 8,5 % !

Dès lors, une conclusion mathématique implacable  s'impose: à ce rythme, les verts disposeront de la majorité absolue en 2429. Peut-être même avant vu les subtilités du système électoral...

C'est donc inéluctable: un jour, l'écologie politique dominera le monde...

Evidemment, probable qu'à ce moment-là, il n'y aura plus de monde. On ne peut pas tout avoir.


samedi 31 mai 2014

Ca commence aujourd'hui !

Enfin une bonne nouvelle après cette "semana horribilis": le Professeur Ponchau est de retour!

Avec deux nouvelles rubriques.

La première s'efforcera de porter un regard relativement positif sur le monde et les humains, malgré l'extrême difficulté de l'exercice.


La seconde fleurera bon le vitriol. Ca nous changera de cette campagne insipide. Et au moins, à défaut peut-être de convaincre, le Professeur se sera fait plaisir.


C'est important, de se faire plaisir.

A bientôt...

2019, ça commence aujourd'hui...