mardi 28 août 2018

Le Petit Nicolas n'a pas sauvé le monde...


Ne tirons pas sur l'ambulance, l'important parc automoteur de notre homme ne recensant (aux dernières nouvelles) aucun véhicule de ce genre.

De là à ajouter le moindre vocable dégoulinant aux "lucidité", "honnêteté", "courage", sinon "sacrifice", ne comptons pas sur notre ronchon Professeur.

Par contre, constater en ricanant la faillite d'une démarche politique "total perso", ça, pourquoi pas? Au-delà d'une ligne programmatique manquant manifestement de solidité (parce que pour donner dans le solide, c'est mieux d'être à plusieurs), au-delà d'errements quand même assez dérangeants sur des sujets aussi fondamentaux que le nucléaire, ce qui interroge, ce sont les dégâts collatéraux causés dans l'opinion publique. 

Pour espérer aller un tout petit tantinet dans le sens de ce que Tarzan Hulot espérait faire tout seul en infiltrant l'ennemi - lequel est par ailleurs bien sympathique "et je ne ferai rien pour lui nuire"- il faut des forces politiques puissantes et structurées dont l'épine dorsale programmatique est l'écologie.

Et faut arrêter de faire croire que quelques icônes suffiront à nous éviter la catastrophe. Ou a contrario que les initiatives citoyennes de base, toutes humanistes et organisées soient-elles, suffiront à infléchir la tendance.

Les stars sont bienvenues et les initiatives citoyennes indispensables. 

Mais de la politique, b....! Et bille en tête !  

  


lundi 13 août 2018

Les cons, ça ose tout...


Comment commenter la dernière pantalonnade médiatique du pygmée libéral montois sans nous approcher dangereusement du gouffre insondable du paradoxe?

Car on nous fera remarquer fort justement que cette phrase est totalement irrespectueuse de cette peuplade d'Afrique caractérisée par sa petite taille.

On ajoutera que pour Mons et les montois, la référence se révèle potentiellement très injurieuse.

Et même, même, malgré le respect très limité que suscitent encore en nous le mot et les gens en question, on pourrait s'attrister pour les membres de ce parti que "libéral" apparaisse en si mauvaise compagnie.

Mais qu'on nous pardonne: comment éviter l'excès de langage devant une proposition intellectuellement aussi liliputienne et malhonnête? Invoquer le respect des victimes du nazisme... c'est ça, le comble de la récupération et de la banalisation.

En attendant, le jour où il sera interdit de penser que les propos et les actes politiques de Théo Francken relèvent d'une idéologie d'extrême-droite et que son nationalisme est très largement teinté de xénophobie, et même de se laisser aller à croire que né à une autre époque, le Théo aurait utilisé d'autres méthodes pour faire avancer son projet nauséeux, ce jour-là... c'est qu'on sera revenu à cette autre époque. 

Jusque-là, on continuera à le traiter de nazi ou de SS quand on sera trop énervé pour le traiter de facho, de collabo ou de Matteo.

ET son pote montois de "roi des cons". 

Même si on peut regretter qu'aucune loi ne protège l'oeuvre du Grand. Georges.










  




mercredi 1 août 2018

Faut-il interdire le compas parce qu'un président se le fout dans l'œil?




Qui se souvient encore du débat qui agita les matheux à l'apparition des calculatrices électroniques? A prohiber, sous peine que plus aucun élève ne sache calculer mentalement, sinon calculer tout court.

Et on avait raison de se méfier. Regardez aujourd'hui les moins de 50 ans...

Dès lors, protéger nos têtes blondes des ravages du smartphone constitue une décision salutaire du président, décidément beaucoup plus classique qu'on pouvait le craindre.

Comme pour la fumette, les plus atteints des élèves devront se réfugier dans les toilettes pour assouvir leur vice  et triturer leur smartphone. Gageons, vu leur degré d'abrutissement, que plus d'un le jettera dans la cuvette pour l'éteindre.