dimanche 30 septembre 2012

Et maintenant un peu d'amusement...

Le Professeur Ponchau est un peu culpabilisé. Un tout petit peu. Mais pour un pur produit de ce mix infernal de judeo-christianisme et de freudisme qu'est la société contemporaine, c'est insupportable, d'être un petit peu culpabilisé. 

Bref, oubliez tous les trucs désespérés que Mister Hyde a pondus depuis deux mois: place au Docteur Jekyll, et si Ecolo gagne une commune le 14 octobre, par exemple Enghien, ce sera merveilleux, d'ailleurs on peut en gagner d'autres, je ne sais pas moi, Mons, Wavre, Thuin, Robert Coué vous en aurait sorti 50 s'il était encore de ce monde. 


Il est comme ça, le Docteur Jekyll, même s'il habitait Fukushima, il trouverait cela formidable. Même s'il était une fissure de Doel 3, il se verrait un grand avenir. Et même s'il dépendait de  Lakshmi Mittal, il ne rêverait que de lendemains radieux.


Dès lors, le blog du Professeur Ponchau, pour soutenir le moral des candidats, se mettra dès demain au diapason du bon Docteur. En lançant une nouvelle rubrique: les plus belles tirades du cinéma contemporain, de 1890 à nos jours.


Ca n'a aucun intérêt, ne rapportera pas une voix pour le 14 octobre (mais ceci dit, pour le Professeur Ponchau, ne pas coûter de voix au parti,  c'est déjà une victoire!), mais ça pourrait vous arracher un sourire, Chère candidate - candidat - candidate -candidat. or, un sourire, en période électorale, ça n'a pas de prix!



A demain, dès lors!




dimanche 16 septembre 2012

Aujourd’hui : comment faire passer des vérités désagréables en jouant sur les homophonies.



Aujourd’hui : comment faire passer des vérités désagréables en jouant sur les homophonies.


Chers candidate candidat candidate candidat,

Vous le savez, certaines vérités sont désagréables, et donc difficiles à communiquer ; c’est bien de vouloir faire comprendre que la fin du monde est proche si on ne change pas radicalement nos habitudes, mais  c’est  évidemment complexe à faire passer de façon engageante, avec un enthousiasme communicatif (et c’est encore plus compliqué quand on est persuadé que de toute façon, la fin du monde est proche).

Voici donc un conseil qui pourrait vous être utile : jouez sur les homophonies, et tout deviendra plus simple.

Un exemple ?

Les voyages en avion pour aller deux jours certes pas au bout du monde, mais quand même plus loin qu’en Ardennes. Pour le climat, ces voyages-là sont des sauts de putes.

Cependant, malheureuse malheureux malheureuse malheureux,   il ne faut surtout pas le proclamer de façon abrupte, sinon, tous ceux qui aiment bien ce genre de voyage, et ils sont fort nombreux, vont irrémédiablement se détourner de nous (et même certains de nous-mêmes risquent de se détourner de nous).

 Dès lors, je vous propose ce subterfuge : appelez désormais ces voyages malfaisants des « mini-tripes ».

Les tripes, qu’elles soient grandes ou petites, 90 % des gens détestent. L’odeur entre autres.  Une viande qui sent la fiente, ça révulse la plupart des humains qui ont des organes neurosensoriels normaux.

Dès lors, si à force de répétitions, nous arrivons  à insinuer par associations subliminales un dégoût prononcé pour ce genre de périple et la compagnie guinessienne qui la personnalise, nous aurons fait œuvre utile. Ce travail de sape devrait porter ses fruits vers 2054.

Bien sûr, un effet pervers est à craindre : il est probable que les 10 % de gens amateurs de boyaux de porc  et qui peut-être ne prenaient plus l’avion de façon incivique vont se remettre à visiter frénétiquement des villes sans aucun intérêt, sous prétexte qu’on sait en revenir vite.  Votre serviteur entre autres.

C’est ce qu’on appelle un dommage collatéral.

Un dommage collatéral, en langage militaire, c’est des morts.  C’est quand un pauvre mec traînait pas loin de l’endroit où la bombe est tombée et a été réduit en morceaux, mais que le but premier de la bombe n’était  pas celui-là (d’ailleurs, il faudrait être un peu con pour lâcher une bombe pour qu’un seul mec soit réduit en morceaux).

Pour illustrer mieux encore ce qu’est un dommage collatéral, on peut affirmer sans crainte que le bombardement de Dresde fut le parfait contre-exemple de dommage collatéral.

Mais je m’égare, là.

Dès qu’on cause d’avions…

mercredi 5 septembre 2012

IL FAUT PO-SI-TI-VER

Aujourd'hui: IL FAUT PO-SI-TI-VER

Chers Amis-ies-is-ies,

Alors qu’il déprime depuis bientôt un mois et demi l’ensemble d’un parti honorable (et ses quelques électeurs) avec sa chronique sinistre, multipliant noirceur, pessimisme et  culpabilisation facile du citoyen, le Professeur Ponchau est ce matin en mesure de délivrer un message positif. Purée, enfin !

On avait déjà perdu 7 ou 8%   dans certaines communes dont trop d’habitants lisent les chroniques malsaines dudit Professeur ce qui, fait unique dans l’histoire politique du pays, aurait pu amener notre parti dans ces communes à un score négatif.

Mais fort heureusement,  ce matin, le Professeur s’est repris et il peut enfin claironner une information positive et soigner le moral des électeurs de progrès et de solidarité qui sont les nôtres et leur conférer cet air béat qui donnera l’envie à leurs voisins de table de faire la même chose qu’eux le 14 octobre prochain : depuis hier, Mesdames et Messieurs, le salaire de Didier Bellens ne représente plus qu’1/16ème du prix de transfert d’Axel Witsel.

L’an dernier à la même date, cette proportion était d’1/3 !

Soulignons de plus en cette heure cruciale la lucidité de Marc Wilmots, qui est quand même un chic type qui dit toujours ce qu’il pense (or, y-a-t-il un seul être humain en ce bas monde qui puisse se targuer de ne pas penser une connerie  de temps en temps ?). Marc Wilmots a donc déclaré hier : « Connaissant le garçon –ndlr : on aura remarqué au passage cette façon unique du Bison de Jodoigne de se créer un personnage à la John Wayne, comme lui salement de droite, mais O combien attachant – je sais qu’il est suffisamment pro pour se concentrer dès aujourd’hui sur le match au Pays de Galles ».

Fameux hommage ! Tout le monde sait, en effet, qu’il est beaucoup plus difficile de se concentrer quand on a trop d’argent que quand on n’en a pas assez. Quand on n’en a pas, c’est facile, on peut se mobiliser sans problème dans la noble quête d’essayer d’en avoir un rien plus. Mais quand on en a trop !

Vous n’aviez jamais pensé à ça, n’est-il pas, Chers Amis-ies-is-ies?

Ne me remerciez pas… dans le fond, faire réfléchir, c’est un peu ma vocation…