jeudi 29 novembre 2018

The end, beautiful friend

La fin du monde ne sera certes pas une courte maladie rigolote. 

Il y aura des catastrophes dont nous n'avons que de vagues (si j'ose dire) idées aujourd'hui. A chaque fois, des milliers de morts, et pour chaque mort des proches qui pleurent (sauf si bien sûr ces proches meurent dans la même catastrophe).

Il y aura des maladies dégueulasses dont nous avons des idées plus précises, car des gens lointains en sont déjà atteints, mais ce sera bien sûr moins lointain quand ce sera nous.

Il y aura de la terre aride à perte de vue et de la mer sur de l'ancienne terre, à perte de vue aussi.

Il y aura des millions de gens sur des chemins menant à des frontières étanches, et de derrière les barbelés, on les verra crever. 

Il y aura des assoiffés, des squelettiques, des désespérés, des suicidaires, par millions aussi.

Il n'y aura que des choses qui meurent les unes après les autres.

Tout cela sera très rapide à l'échelle de l'univers, mais très lent à l'échelle de la vie humaine (pour ceux qui survivront assez pour le voir, bien entendu). 

Le monde sera si déprimant que sa fin nous fera moins peur.

Alors, traiter les écologistes de radicaux, intégristes, punitifs ou même excessifs, qu'est-ce que vous voulez qu'on en ait à foutre, paltoquets?










mercredi 7 novembre 2018

Trump la mort


Hier, 20 degrés. (Est-ce que quelqu'un pourrait demander que la météo télévisée arrête de présenter un tel temps en novembre comme une bonne nouvelle?)

Aujourd'hui, Trump n'a pas perdu.

Une scène, très courte, de "Titanic" m'avait frappé à l'époque. C'est une maman qui met ses enfants au lit très tendrement, et leur lit une histoire,  alors que le bateau coule. 

Le moindre des bons gestes que chacun de nous posera pour la survie va continuer à être compensé cent millions de fois par la moindre (des moindres) pensée du dingue. 

Continuons à poser le geste.

Mais il est temps de prendre le temps de lire des histoires, le soir, à nos Amours.