lundi 31 décembre 2012

Voeux 2013

Pour en finir avec la triskaïdécaphobie, cliquez sur ce lien:

fichier pps: Voeux 2013 du Professeur Ponchau.ppsx

Et là, vous cliquez sur "téléchargez le fichier" (en rouge en-dessous).

Fastoche, non?

Si ça marche pas, vous me demandez, ça serait dommage de se priver d'aussi beaux voeux pour une question de tuyauterie...


lundi 17 décembre 2012

Some news about the end of the world

Aujourd'hui: Some news about the end of the  world

Vu l'imminence probable du jugement dernier, le Professeur Ponchau a supprimé de ce message tout ce qui était complètement idiot. Autant finir sur une bonne note!

Le syndicat des fossoyeurs bruxellois et wallons a déposé un préavis de grève  prenant cours ce vendredi 21 décembre. "Sans engagement de personnel supplémentaire, on ne pourra pas faire face à la demande", déclare le porte-parole du syndicat

Les chambres des notaires de tout le pays signalent que, vu l'afflux de demandes de rendez-vous, il a été décidé que les actes notariés, tels testaments ou donations, posés après le 21 décembre, auront valeur rétroactive. 


Gérard Depardieu fulmine: "P... de b... de m...  de  n... de D..., plus que 4 jours pour vendre mon hôtel particulier!". A 27.777,7777777 € du mètre carré de prix de départ, on se demande ce que vont être les soldes. 

Dans un but d'économies virtuelles, les exécutions capitales prévues en Iran et en Irak ce vendredi 21 décembre ont été remises à une date ultérieure. Le 31 décembre tient la corde. 


Enfin, mieux vaut tard que jamais, la Communauté scientifique se décide enfin à nous expliquer que ce n'est pas la fin du monde que les mayas ont prédit pour ce 21 décembre, mais seulement un changement d'ère. Le Professeur Ponchau  se veut néanmoins rassurant pour tous les pessimistes de son tonneau: avec les mutations climatiques, on ne va aussi que changer d'air... Mais ce sera quand même la fin du monde...


En prime, un proverbe touristique d'Amérique centrale pour égayer votre fin d'année: mieux vaut un guide maya avec des engliches qu'un aztèque avec des fritz.
             
Ceci étant dit, il y a quand même un réel sujet d'angoisse chez la majorité des lecteurs de ce  blog: si c'est la fin du monde vendredi, est-ce qu'on aura quand même droit aux voeux 2013 du Professeur Ponchau?

Mais pour qui le prend-on! Rassure-toi, Peuple Incrédule! Gouverner, c'est prévoir, les clichés ont été pris il y a belle lurette.

Alors, rassurés?

mercredi 12 décembre 2012



Aujourd’hui : faut-il poursuivre en justice ceux qui prédisent erronément la Fin du monde ?

Une question cruciale, bien sûr, comme toutes celles traitées par le Professeur Ponchau. Miner le moral de la société toute entière, est-ce que cela ne mérite pas un châtiment exemplaire ?

Ceci dit, une telle question nous plonge aussitôt dans un abîme : est-ce qu’un châtiment, exemplaire ou non, a jamais évité que le crime qui l’a suscité soit commis ? Non évidemment, au nom d’une logique chronologique implacable.

Oui, mais rétorquera-t-on, est-ce que la notion d’ «exemplaire » ne souligne pas le fait que ce n’est pas l’évitement du  crime ayant engendré le châtiment qui est le but de celui-ci, mais bien la répétition  de ce crime (mutatis mutandis comme on dit sans prétention aucune dans les audiences autorisées) ?

Certes.

Mais si je prédis la fin du monde et que je pense mordicus avoir raison, est-ce que la perspective d’un châtiment consécutif à ma prédiction va me dissuader de la formuler ?
Bien sûr que non. Puisque je pense de bonne foi qu’il n’y aura plus personne pour me l’asséner, ce châtiment.

Dans le fond, la criminologie, c’est assez simple, comme discipline.

PS : n’empêche qu’avec le titre de l’article, y a quelques mayas présomptueux qui se sont retrouvés avec le trouillomètre au maximum.

samedi 8 décembre 2012

Les dossiers chauds du Professeur Ponchau

Aujourd'hui: Le Professeur Ponchau annonce la fin du monde!

Grande nouvelle en effet, Chers Amis! Le Professeur Ponchau,  modèle planétaire en matière de sagesse et de prophéties en tous genres, vous annonce la fin du monde. Un jour. 

Par la même occasion, il vous annonce qu'il va mourir. Un jour. 

Ceci dit, Il pense modestement avoir un avantage majeur sur le monde: lui, il y a vingt ans qu'il a arrêté de fumer.

Ne le remerciez pas: c'est naturel. Un peu d'optimisme, en ces périodes sinistres où sévissent les illuminations de Noël et les bouffeurs de chips jusque dans les salles de cinéma étiquetées "Art et essai", ça ne peut pas faire de tort.

dimanche 11 novembre 2012

Létale providence




Les dossiers chauds du Professeur Ponchau

Aujourd'hui: l'avenir des pensions

Le Professeur Ponchau inaugure en ce dimanche ensoleillé une nouvelle série, tant il est sûr que le public meurt d'envie de connaître son avis sur un tas de sujets brûlants.

Les pensions... Voilà un sujet qui intéresse tout le monde, au même titre que la maladie, le vieillissement, le temps qui passe, la décrépitude.

Or voilà qu'hier, dans une gazette, on nous reparle du "système qui va dans le mur", des "indicateurs qui sont dans le rouge", de l' "obligation de réformer d'urgence". Bref, de nous faire travailler plus longtemps. Quelle bête idée!

Remarquons d'emblée le caractère relatif de cette notion de "travailler plus longtemps". Si on mesurait à la productivité, certains devraient rester au travail jusque 125 ans... Le Professeur Ponchau (pour prendre un exemple un peu au hasard), en revanche, serait retraité depuis belle lurette.

Mais surtout, surtout... aborde-t-on la problématique par le bon bout de la lorgnette? Il n'y a plus assez de travailleurs, nous dit-on, par rapport au nombre de retraités. Il faut donc augmenter leur nombre. Et pourquoi pas le contraire, je vous le demande!

Diminuer le nombre de retraités, serait-ce plus compliqué? Que nenni! Et bien meilleur pour l'environnement, à terme. Parce que c'est très bien de vouloir augmenter le nombre de travailleurs. Mais pour faire quoi? Produire plus et bousiller la planète encore un peu plus vite?

Voici donc le système imaginé par le Professeur Ponchau, qui en plus d'être efficace, vaudra au parti qui le proposera une popularité sans égale: accorder à chaque individu un "crédit-retraite" d'une certaine durée -10 ou 15 ans, faut faire des petits calculs pour voir ce qui est tenable- qu'il peut prendre n'importe quand. A partir de l'âge de la majorité légale.

Considérant l'inconscience compulsive d'une grande majorité des jeunes d'aujourd'hui, il va y en avoir tout plein pour utiliser leur crédit-retraite très tôt, juste après les études supérieures (pour ceux qui en font, ce n'est heureusement pas le cas de tout le monde), sinon, avant.

Du coup, à terme, ça fera autant de retraités en moins. Et l'équilibre du système sera non seulement préservé...mais renforcé, très renforcé, croyez-moi. Car à l'inverse de nos jeunes cigales, il y a des tas de fourmis qui se croient éternelles...et qui du coup, ne consommeront jamais leur crédit-retraite. Du win-win. 

Et que fera-t-on de tous ceux qui auront prématurément consommé leur crédit-retraite? Ben tant qu'ils sont en état de travailler, y a pas de problème, hein. Pour le reste, on verra bien. Une solution à la fois.  Rome ne fut pas bâtie en un jour.

vendredi 2 novembre 2012

Le maître de guerre


Les plus belles tirades du cinéma moderne

Aujourd'hui: Le maître de guerre (1986)

Le Professeur Ponchau a décidé aujourd'hui d'être charitable. A quelques jours de l'élection présidentielle amerloque, il va rappeler que Clint Eastwood, avant de raconter des conneries en faveur de Romney (enfin, cela se voulait favorable au candidat républicain) a été un énorme cinéaste. Comme disait l'Abbé Pierre à son ami Roger, ce n'est pas parce qu'on dit ou fait une imbécillité suprême que cela gomme tout ce que vous avez fait ou dit d'intelligent avant...

Et parmi ce que Clint a fait quand il avait encore tous ses neurones, bien avant ce chef d'oeuvre absolu qu'est "Million dollar baby", il y avait ce film mineur ne valant pas grand'chose (et solidement militariste, histoire de se dire qu'il n'y a pas que de la sénilité dans les dernières prises de position de notre ami), excepté au niveau des dialogues, d'une poésie extrême. Voici sans nul doute le plus bel échange du film, pour vous distraire en ce jour des morts climatiquement bien dans la tradition.




Et là-dessus, espérons qu'entre la peste et Obama, nos amis yankees fassent le bon choix...

mardi 23 octobre 2012

Quizz d'hiver


Aujourd'hui: un petit jeu hivernal

Après la victoire substantielle de son parti, le Professeur Ponchau est d'humeur badine, et il vous propose pour cette fois un jeu qui renforcera votre confiance en vous, puisqu'il est facile. Pédagogiquement, c'est très important de dire qu'on pose des questions faciles, comme ça, celui qui sait répondre ne se prendra pas pour Einstein. Et on pourra continuer à poser des questions auxquelles on sait soi-même répondre avant de les poser (ce qui diminue le temps de préparation).

Il s'agit de restituer cette tirade au film adéquat:

Est-ce le sous-titre de cette image?
Ou de celle-ci?

Y a pas de bonus si on connait les titres des films, et quoi encore!

Et si y avait moyen de ne pas encombrer ma boite mail ou mon Facebook avec vos réponses, ce serait chouette: avec mon anniversaire, je sors d'en prendre. Mais vous pouvez les mettre en commentaire, je prends de toute façon 25 messages en russe à chaque heure.  

Allez, la réponse, c'est demain; faut bien soigner ses stats.

mardi 16 octobre 2012


Les plus belles tirades du cinéma moderne

Aujourd'hui: Le jour le plus long


Le moment des hommages à Philippe Moureaux est enfin venu. Le Professeur Ponchau ne veut pas être en reste et lui dédie donc cette histoire de débarquement. 


Une scène qui fait date, un monument du cinéma. Le son n'est pas excellent, mais allez jusqu'au bout, c'est la dernière tirade qui compte, une des phrases les plus historiques du cinéma historique.




mardi 9 octobre 2012

Substantielle...



Aujourd’hui : SUBSTANTIELLE…

Chère future élue – futur élu - future élue – futur élu,

L’échéance approche, l’heure est venue de vous préparer à la communication post-électorale, sous peine que vous ayez l’air idiot(e) en cherchant vos mots devant le micro, ou pire, la caméra. Bien sûr, avoir l’air idiot(e) serait moins grave après les élections qu’avant…mais malgré toutes les prédictions apocalyptiques de prophètes de tous poils (dont votre serviteur, il faut bien l’avouer), il faut partir du principe qu’il y aura encore des élections dans 6 ans … et que tous tant que vous êtes, chère probable  future élue – probable futur élu – probable future élue – probable futur élu, vous êtes un peu masos et en redemanderez. Autant ne pas laisser de mauvais souvenir, l’électeur n’a pas de mémoire, mais quand même.

Bref, il est temps de peaufiner votre liste d’ « expressions toutes faites » pour commenter vos résultats. Le Professeur Ponchau, grand spécialiste de la formule passe-partout et vide de sens, vous adresse ses propositions :

1.       En cas de progression (ce qui va concerner bien sûr plus de 95 % d’entre vous, surtout dans les communes où Ecolo n’avait pas déposé de liste il y a 6 ans) :
·         Entre 0 et 2 % : une augmentation substantielle ;
·         Entre 2 et 5 % : une avancée substantielle ;
·         Entre 5 et 10 % : une percée substantielle (vous pouvez même dire « extrêmement substantielle » si vous le sentez bien) ;
·         + de 10 % : quittez ce site immédiatement, vous êtes un membre de la NVA.

2.       En cas de stagnation ou de diminution :
·         Score identique : un renforcement intéressant du positionnement  du parti sur l’échiquier politique local ;
·         Diminution entre 0 et 2% : une stabilisation remarquable de l’électorat ;
·         Diminution entre 2 et 5% : un léger tassement à la limite de l’anecdotique (attention : formule à ne pas utiliser si vous aviez un score situé entre 2 et 5 % en 2006) ;
·         Diminution entre 5 et 10 % : sans nul doute le résultat de l’inadmissible campagne de la majorité en place, qui a multiplié les promesses en l’air et fait sortir ses troupes la dernière semaine dans les quartiers de logements sociaux (attention, à éviter absolument : « L’électeur ne comprend décidément rien à rien » ou pire encore « Quel manque de reconnaissance ! Qu’ils ne s’étonnent pas après ça si le climat part en couilles et que les inondations se multiplient »).
·         Diminution de + de 10 % : Vous êtes un membre du VLD. On ne va pas pleurer, mais bon, vous étiez mieux que le choléra...

Deux cas de figure encore :
1.       Vous obtenez le poste de bourgmestre : Proportionnellement, c’est Ecolo qui augmente le plus son nombre de bourgmestres.
2.       Vous perdez le poste de bourgmestre : Ici, rien que des trucs à éviter. « Je n’y comprends rien. J’ai pourtant travaillé comme un malade, et personne n’a vu ce que j’ai fait ». « Putain, je quitte la politique. Adieu, peuple ingrat.» « Je vais demander un recomptage, c’est pas possible ».  Dans le fond, le mieux, dans ce cas, c’est de fermer sa gueule.
Attention : la phrase prévue dans le cas de figure 1 n’est valable  que si personne ne se trouve dans le cas de figure 2.

Voilà, chère possible future élue – possible futur élu – possible future élue – possible futur élu, vous voilà paré.

Je suis presque triste que les élections arrivent ; pas vous ?

Good luck for sunday, Kids !


mercredi 3 octobre 2012

Before sunset


Les plus belles tirades du cinéma moderne

Aujourd'hui: Before sunset (2004)

Voilà un exemple parfait de la réplique qui restera dans l'histoire non seulement en raison de sa profondeur philosophique, mais aussi par son côté passe-partout. A quelle phrase donc le personnage répond-il? On peut tout imaginer.

Quelques exemples?

- Considérant comme le veut l'adage que la meilleure défense, c'est l'attaque, Alain Courtois a décidé de porter plainte contre X pour diffamation. X n'a qu'à bien se tenir!

-  Le rapport relatif à la sécurité des centrales nucléaires évalue les investissements nécessaires à une somme comprise entre 10 et 25 milliards d'€. 

- Freddy Thielemans ne sait plus très bien s'il est pour ou contre le contrôle forcé des naissances en région bruxelloise. 

Si vous avez d'autres idées, vous pouvez les mettre en commentaire. de toute façon, le film était tellement mauvais qu'il ne vaut pas la peine de le regarder pour savoir à quoi Ethan Hawke répondait....

lundi 1 octobre 2012

El secreto de sus ojos


Les plus belles tirades du cinéma moderne

Aujourd'hui: El secreto de sus ojos

Une des répliques les plus fortes du cinéma contemporain, extraite de ce magnifique film argentin de 2009 traduit de façon crétine par "Dans ses yeux", qui en français, n'ont donc plus rien de secret.

L'action: le personnage principal prend rendez-vous afin de subir une coloscopie. Indéniablement un moment intense du film.



dimanche 30 septembre 2012

Et maintenant un peu d'amusement...

Le Professeur Ponchau est un peu culpabilisé. Un tout petit peu. Mais pour un pur produit de ce mix infernal de judeo-christianisme et de freudisme qu'est la société contemporaine, c'est insupportable, d'être un petit peu culpabilisé. 

Bref, oubliez tous les trucs désespérés que Mister Hyde a pondus depuis deux mois: place au Docteur Jekyll, et si Ecolo gagne une commune le 14 octobre, par exemple Enghien, ce sera merveilleux, d'ailleurs on peut en gagner d'autres, je ne sais pas moi, Mons, Wavre, Thuin, Robert Coué vous en aurait sorti 50 s'il était encore de ce monde. 


Il est comme ça, le Docteur Jekyll, même s'il habitait Fukushima, il trouverait cela formidable. Même s'il était une fissure de Doel 3, il se verrait un grand avenir. Et même s'il dépendait de  Lakshmi Mittal, il ne rêverait que de lendemains radieux.


Dès lors, le blog du Professeur Ponchau, pour soutenir le moral des candidats, se mettra dès demain au diapason du bon Docteur. En lançant une nouvelle rubrique: les plus belles tirades du cinéma contemporain, de 1890 à nos jours.


Ca n'a aucun intérêt, ne rapportera pas une voix pour le 14 octobre (mais ceci dit, pour le Professeur Ponchau, ne pas coûter de voix au parti,  c'est déjà une victoire!), mais ça pourrait vous arracher un sourire, Chère candidate - candidat - candidate -candidat. or, un sourire, en période électorale, ça n'a pas de prix!



A demain, dès lors!




dimanche 16 septembre 2012

Aujourd’hui : comment faire passer des vérités désagréables en jouant sur les homophonies.



Aujourd’hui : comment faire passer des vérités désagréables en jouant sur les homophonies.


Chers candidate candidat candidate candidat,

Vous le savez, certaines vérités sont désagréables, et donc difficiles à communiquer ; c’est bien de vouloir faire comprendre que la fin du monde est proche si on ne change pas radicalement nos habitudes, mais  c’est  évidemment complexe à faire passer de façon engageante, avec un enthousiasme communicatif (et c’est encore plus compliqué quand on est persuadé que de toute façon, la fin du monde est proche).

Voici donc un conseil qui pourrait vous être utile : jouez sur les homophonies, et tout deviendra plus simple.

Un exemple ?

Les voyages en avion pour aller deux jours certes pas au bout du monde, mais quand même plus loin qu’en Ardennes. Pour le climat, ces voyages-là sont des sauts de putes.

Cependant, malheureuse malheureux malheureuse malheureux,   il ne faut surtout pas le proclamer de façon abrupte, sinon, tous ceux qui aiment bien ce genre de voyage, et ils sont fort nombreux, vont irrémédiablement se détourner de nous (et même certains de nous-mêmes risquent de se détourner de nous).

 Dès lors, je vous propose ce subterfuge : appelez désormais ces voyages malfaisants des « mini-tripes ».

Les tripes, qu’elles soient grandes ou petites, 90 % des gens détestent. L’odeur entre autres.  Une viande qui sent la fiente, ça révulse la plupart des humains qui ont des organes neurosensoriels normaux.

Dès lors, si à force de répétitions, nous arrivons  à insinuer par associations subliminales un dégoût prononcé pour ce genre de périple et la compagnie guinessienne qui la personnalise, nous aurons fait œuvre utile. Ce travail de sape devrait porter ses fruits vers 2054.

Bien sûr, un effet pervers est à craindre : il est probable que les 10 % de gens amateurs de boyaux de porc  et qui peut-être ne prenaient plus l’avion de façon incivique vont se remettre à visiter frénétiquement des villes sans aucun intérêt, sous prétexte qu’on sait en revenir vite.  Votre serviteur entre autres.

C’est ce qu’on appelle un dommage collatéral.

Un dommage collatéral, en langage militaire, c’est des morts.  C’est quand un pauvre mec traînait pas loin de l’endroit où la bombe est tombée et a été réduit en morceaux, mais que le but premier de la bombe n’était  pas celui-là (d’ailleurs, il faudrait être un peu con pour lâcher une bombe pour qu’un seul mec soit réduit en morceaux).

Pour illustrer mieux encore ce qu’est un dommage collatéral, on peut affirmer sans crainte que le bombardement de Dresde fut le parfait contre-exemple de dommage collatéral.

Mais je m’égare, là.

Dès qu’on cause d’avions…

mercredi 5 septembre 2012

IL FAUT PO-SI-TI-VER

Aujourd'hui: IL FAUT PO-SI-TI-VER

Chers Amis-ies-is-ies,

Alors qu’il déprime depuis bientôt un mois et demi l’ensemble d’un parti honorable (et ses quelques électeurs) avec sa chronique sinistre, multipliant noirceur, pessimisme et  culpabilisation facile du citoyen, le Professeur Ponchau est ce matin en mesure de délivrer un message positif. Purée, enfin !

On avait déjà perdu 7 ou 8%   dans certaines communes dont trop d’habitants lisent les chroniques malsaines dudit Professeur ce qui, fait unique dans l’histoire politique du pays, aurait pu amener notre parti dans ces communes à un score négatif.

Mais fort heureusement,  ce matin, le Professeur s’est repris et il peut enfin claironner une information positive et soigner le moral des électeurs de progrès et de solidarité qui sont les nôtres et leur conférer cet air béat qui donnera l’envie à leurs voisins de table de faire la même chose qu’eux le 14 octobre prochain : depuis hier, Mesdames et Messieurs, le salaire de Didier Bellens ne représente plus qu’1/16ème du prix de transfert d’Axel Witsel.

L’an dernier à la même date, cette proportion était d’1/3 !

Soulignons de plus en cette heure cruciale la lucidité de Marc Wilmots, qui est quand même un chic type qui dit toujours ce qu’il pense (or, y-a-t-il un seul être humain en ce bas monde qui puisse se targuer de ne pas penser une connerie  de temps en temps ?). Marc Wilmots a donc déclaré hier : « Connaissant le garçon –ndlr : on aura remarqué au passage cette façon unique du Bison de Jodoigne de se créer un personnage à la John Wayne, comme lui salement de droite, mais O combien attachant – je sais qu’il est suffisamment pro pour se concentrer dès aujourd’hui sur le match au Pays de Galles ».

Fameux hommage ! Tout le monde sait, en effet, qu’il est beaucoup plus difficile de se concentrer quand on a trop d’argent que quand on n’en a pas assez. Quand on n’en a pas, c’est facile, on peut se mobiliser sans problème dans la noble quête d’essayer d’en avoir un rien plus. Mais quand on en a trop !

Vous n’aviez jamais pensé à ça, n’est-il pas, Chers Amis-ies-is-ies?

Ne me remerciez pas… dans le fond, faire réfléchir, c’est un peu ma vocation…

vendredi 24 août 2012



Aujourd’hui : Francorchamps, ou le piège fatal de la mort qui tue

Cher Membre-Membre-Membre-Membre (je me rends compte soudain qu’avec le mot « membre », la tirette fonctionne moins bien),

Aujourd’hui, on va aller chipoter là où ça fait un peu mal.

Francorchamps ! Enfer. Francorchamps, Francorchamps. Francorchamps.

Imaginez Napoléon à Sainte-Hélène, sur son lit d’agonie, avec un acouphène sadique qui vient lui murmurer de façon lancinante « Grouchy, Grouchy, Grouchy … ».  Le dernier soupir ressemble à un orgasme, dans des cas pareils.

Francorchamps. Le piège parfait. L’alternative maléfique. Quel que soit ton choix, tu es foutu, Petit Homme, comme aurait écrit Wilhelm Reich (pas de chance, quand même, hein, pour un progressiste, de se farcir un nom pareil !).

Tu votes contre : tu es un intégriste malfaisant qui fait perdre de l’emploi et n’aime pas cette bonne odeur d’huile de vidange qui extasie les vrais sportifs.

Tu votes pour : tu n’as aucune suite dans les idées, où sont tes principes de base, hé, tu fais de la politique comme les autres ou quoi ?

Tu t’abstiens : eunuque politique, comme disait Louis Michel; là, tu es vraiment mort. Ce qui est marrant, c’est que les partis traditionnels quand ils sont dans l’opposition font souvent cela et personne ne leur en tient rigueur. C’est bien la preuve que nous sommes un parti alternatif et différent.

Bref, Cher Membre, Membre, Membre, Membre, on avait les noisettes bien coincées dans un trou du tamis de la chaise en osier, et rien à faire pour s’en extirper.  (Et je me rends compte que cette métaphore est fort peu épicène, pardonnez-moi, Chère Membre) .

Mais on a appris, on est adultes, maintenant : bien malin qui nous coincerait  encore comme ça. On sait que pour chaque situation, on doit avoir prêtes chaque réponse et son contraire. Le Grand Prix de Francorchamps est supprimé ? Génial ! Enfin on nous donne raison (comme la fin du monde le fera de façon éclatante quand il n’y aura plus un seul électeur pour s’en rendre compte, mais une victoire intellectuelle, c’est important, quand le corps a disparu…). Il est maintenu ? Génial ! Les oiseaux vont avoir un peu de distraction, les francorchampenois un peu de boulot pendant un WE (message à Paul Magnette pour l’occasion : Paul, essaye de piquer le Grand prix à Francorchamps, le ring de Charleroi, pour tourner en rond, c’est le rêve) , les amateurs de formule 1, un peu de consolation dans un monde qui laisse si peu de place au bruit, au cambouis et à la publicité agressive. Et six millions par an, qu’est-ce que c’est ? A peine un bras et une épaule d’Eden Hazard (ses jambes valent beaucoup plus, sa tête, je sais pas).
  
Chers Membre (X4, ça c’est l’avantage des mots qui se mettent pas au féminin), il vous faut tirer les leçons de cette malheureuse (mais aujourd’hui très positive) histoire de Francorchamps. Dans votre argumentation, avant le débat fatal sur radio Gouy-Lez-Piéton, ou même au café du coin, prévoyez toujours un argument et son contraire.

On installe une porcherie ? C’est une vraie tragédie pour les riverains. Mais une bonne odeur de merde porcine, ça fait très campagnard, aussi. On pourrait installer une chambre d’hôte pas loin.

Une grande surface s’installe à la place d’un parc arboré?. Ca va tuer le petit commerce. Mais quelle aubaine pour tous les chômeurs de moins de 25 ans désoeuvrés qui ne savent pas de quoi leur repas de midi sera fait.

Une autoroute traverse la commune ? Et va couper une piste cyclable, c’est un scandale. Mais pour les petits hôtels de la région, c’est une aubaine. Et s’il n’y a pas d’hôtels, c’est l’occase d’en créer.

Allez, je ne vais pas insister : vous avez compris.

C’est ça aussi qui fait de notre parti un parti différent : les militants comprennent vite.

Chez les socialistes, par exemple, il faut répéter cent fois le même discours. « Il faut faire de la nouvelle politique, parce que l’ancienne n’a plus la cote » ; cent fois, qu’ils le répètent, et y en a qui n’ont toujours pas compris.    

lundi 20 août 2012

Le dernier rivage




Chers Ami-amie-ami-amie,

Aujourd’hui, nous allons parler d’un sujet grave.

Comment aborder la fin du monde dans le cadre des élections communales ? Je veux dire : comment faire en sorte que, à l’image du frétillement très passager de chaque brin d’herbe du Heysel  quand les diables marquent (et c’est un instant rare que ces végétaux apprécient à sa juste valeur), un micro-territoire se sente concerné par la survie du macro ?

C’est un fameux problème : à part Doel et Fleurus, peu de communes se sentent vraiment menacées dans leur survie.

A l’image de chacun de nous, en fait : comment croire que nous pouvons demain périr tous collectivement, alors qu’à l’instant même, nous dégustons une  « Bons vœux » de la Brasserie Dupont, qui est la meilleure bière du monde,voyons passer une jeune fille peu habillée pour cause de canicule ou nous payons un sacré fou rire après avoir lu qu’Elio venait en 8 mois  d’apprendre 2500 mots en néerlandais, alors que nous-même ignorions en connaître autant en français ?

Croyez-moi : il est déjà très difficile pour l’homme de s’inscrire dans un projet collectif, alors, dans un désastre collectif, je ne vous dis pas. Quelqu’un s’est-il demandé une seule fois pourquoi le bunker d’Hitler était si petit ? Par mesquinerie ?

Non. Le clairvoyant tyran savait très bien qu’il est vain de vouloir entraîner trop d’humains à leur perte en même temps, il y a toujours une tapée de crabes qui espèrent se sauver, raison pour laquelle il n’avait gardé une place que pour son pote Goebbels,  qui lui avait familialement le profil, et avait laissé les autres dehors. Se faire bombarder par les russes.

Hé bien a contrario, il est tout aussi vain de convaincre la fourmi que si le nid est ébouillanté, elle aussi, et que si toutes les fourmis du monde s’y mettaient, le nid pourrait être sauvé. Pour en être convaincue, la fourmi, qui dans le genre est peut-être économe, mais drôlement individualiste, et têtue, doit prendre une giclée d’eau bouillante sur la tronche, elle-même, pas sa voisine, sinon, elle n’y croit pas.

C’est évident, si nous voulons percer de façon significative aux communales, il faut que des communes aient peur : peur pour leur survie.

Référons-nous dès lors à l’histoire : la dernière fois que des communes ont craint de disparaître, c’est par la grâce de Joseph Michel, les fusions de communes. En 77. Et en plus, ces communes qui avaient peur ont réellement disparu, ce qui constitue un précédent  vachement plus dissuasif que la chaise électrique.

Quel est donc le conseil du Professeur Ponchau ?

Que l’un d’entre nous se sacrifie. Il déclare par exemple qu’il n’est plus en phase avec la philosophie du parti alors qu’en fait il en a marre de payer ses rétrocessions, il s’en va vite fonder un groupuscule qui tient ses congrès dans une cabine téléphonique et pond un programme en deux temps trois mouvements. Dedans, un projet-clef : seules les communes de plus de 100.000 habitants subsisteront!

On demande alors à Georges d’intervenir à la tribune ou dans une gazette pour proclamer avec indignation que c’est scandaleux,  et le tour est joué. Envoyez dans les communes concernées des délégués Greenpeace, et vous allez voir le nombre d’affiliations.

Vous savez, la politique, c’est souvent plus simple que ce qu’on croit…

jeudi 16 août 2012

Dans Fleurus, il y a Fleur...


Alléluia, quelle période faste ! Quel plaisir de lire le journal en sirotant une Saison Dupont sous un soleil de plomb (quel poète, ce professeur Ponchau).

Hier Doel ! Aujourd’hui Fleurus. « Il y a eu rétention de déchets par l’exploitant », nous dit un observateur bien informé. Une sorte d’occlusion intestinale façon Tchernobyl.

Ecologistes de tous les pays (surtout les communes belges), réjouissons-nous ! Calculons déjà combien de pensionnés  auraient pu prendre leur pension à 60 ans avec les 50 millions d’ € que va encore coûter cette histoire et disons-le sur nos tracts. 

Mais non ! Bande de niais ! D’abord, il y a bien plus de gazettes qui ont fait leur gros titre de la victoire historique des diables rouges (historique dans ce genre de cas signifie « à marquer d’une pierre blanche tellement c’est rare » - gargl!, la gaffe, le Professeur Ponchau qui applique l’inverse de ses préceptes ! Adieu électeurs sportifs du type cul coincé dans le fauteuil, et ça en fait un paquet !).

Ensuite, n’oubliez jamais que nous sommes en août ! En période de vacances, la moindre billevesée nucléaire fait les gros titres dans les gazettes encore lisibles par les temps qui courent. Vous sortez la même info le 15 septembre, c’est en page 46 ; et on ne vous dit pas dans celles qui ne font que 30 pages. La fonte du Groenland, en septembre, c’est pas sur une page, c’est sur le net, pour ceux qui cherchent. Le véritable amoureux de la nature et plus prosaïquement, de sa propre existence, est proactif, tout le monde sait ça.

Car quand la rentrée politique aura eu lieu, on en reviendra à la normale : la plupart des pages des journaux un peu lisibles ne seront plus consacrées aux événements, mais bien à ceux qui parlent des événements.

Quant aux journaux qui ne sont pas lisibles, ils continueront à publier les photos inmontrables des accidents de la veille et autres horreurs diverses, ou mieux vous les raconteront (comme la pornographie, c'est encore plus excitant en mots qu'en images) en signalant au début de  l’article que c’est après un grand débat déontologique collectif en rédaction qu’un peu la mort dans l’âme, ils se sont résolus à vous montrer ces abominations… mais c’est ça, le monde passionnant de l’information, Kids !

PS (si j’ose dire) : signalons aimablement à Georges Gilkinet qu’il ne faut pas dire, comme dans le Soir d'aujourd'hui : « Il y a eu une faille du contrôle » ; il faut dire « Il y a  eu une fissure dans le système de surveillance ; un peu comme à Doel 3 ».  

dimanche 12 août 2012

On peut rire de Doel, mais pas avec tout le monde.


On peut rire de Doel, mais pas avec tout le monde

Vendredi : « La fissure de Doel inquiète l’Europe ».
Samedi : « Des milliers de défauts à Doel ».

Je vois d’ici certains candidats-candidates-candidats-candidates se frotter naïvement  les mains : « Purée, on la tient, notre dioxine, notre Fukushima du pauvre, notre Tchernobyl  miniature sans les dégâts collatéraux ».

Et nos enthousiastes de se lancer aussitôt dans l’écriture d’un prospectus dont je ne vous livre que ces quelques extraits : « On vous l’avait bien dit… » ; « Ecolo une fois de plus avait vu juste ! » ; « Déjà, dans un document du 3 mai 1991, nous fustigions l’inconscience du lobby nucléaire » ; « Que n’avez-vous voté en masse pour nous lors des élections précédentes, on n’en serait pas là » ; « C’est comme pour Francorchamps… » .

Malheureux ! Jetez-moi vite ce brouillon aux orties (si vous ne les avez pas déjà toutes transformées en soupes insipides, mais si bonnes pour la santé).

L’électeur a horreur qu’on lui fasse la morale, il a horreur des schtroumphs  à lunettes, il aime encore moins qu’on fasse mine de récupérer les malheurs du monde à des fins électorales (si le PS le fait de toute éternité, c’est grâce à sa subtilité : il n’a pas besoin de prouver aux pauvres et aux assistés qu’ils le sont, juste de leur faire croire que s’ils le ne le sont pas davantage, c’est grâce à lui. Mais allez démontrer à un irradié qui n’est que virtuel que s’il vote Ecolo, les radiations feront moins mal !)

Bref, oubliez un discours aussi direct.  L’idéal, c’est l’allusif, le répétitif (léger !), pour mieux dire enfin : le subliminal.  A cette fin, que chaque locale fasse appel  aux militants appartenant à certains corps de métiers susceptibles de distiller le message  avec patience, finesse et persévérance.

Quelques exemples :

Dentiste : « Il y a une fissure dans cette molaire, je vous dis pas : on dirait Doel 3 ».

Pédicure : « Cette fissure, sur votre plante de pied gauche, je n’ai jamais vu ça : on dirait Doel 3 ».

Thérapeute familial : « La fissure dans votre relation de couple, à côté de Doel 3, c’est de la rigolade ».

Architecte : « Cette fissure dans la façade, c’est un peu comme Doel 3 : elle n’a l’air de rien comme ça, mais avec le temps, on pourrait arriver à l’effondrement ».

Proctologue : …

... enfin bref, vous avez compris le principe. 

Toi aussi, maintenant, trouve ton homme –femme-homme-femme de métier et ce qu’il doit répéter insidieusement.

Pas de discours direct. Du subliminal, du subtil, bordel de merde !


mercredi 8 août 2012

On ne s'improvise pas spécialiste





Aujourd’hui : le Professeur Ponchau propose aux locales ses services comme spécialiste/analyste

Chers Amis amies amis amies,

Aujourd’hui, le Professeur Ponchau a lu un article fort intéressant consacré au bénéfice des entreprises du Bel 20. Bel 20, ce n’est pas le cri d’un maraicher picard particulièrement satisfait de son chiffre d’affaires au marché du samedi matin, mais bien la liste des 20 plus grandes valeurs de la Bourse de Bruxelles.

L’article envisage l’avenir du marché belge. Et comme de bien entendu, on interroge « un spécialiste des actions belges ». Qui nous déclare : « Tout dépendra de l’évolution de l’environnement macro-économique ».

Du coup, le Professeur Ponchau se verrait bien spécialiste de tout et n’importe quoi pour vous aider à faire passer des vérités désagréables, ce qui n’a pas grand sens électoralement, mais est quand même le thème central de cette rubrique. Vous pouvez l’inviter pour des causeries, des apéritifs dînatoires conférences ou encore simplement pour servir de caution scientifique à votre unique toutes-boîtes de la campagne, vu que vos budgets ont quand même leur limite.

Quelques propositions ?

« Si la fin du monde survient, j’estime que la Belgique a relativement peu de chances de s’en sortir. »

« Si tous les autres jouent comme des clinches, même les bonnes performances de Vincent Company ne pourront qualifier la Belgique pour le Brésil. » (Beaucoup d'électeurs aiment le sport, surtout celui que pratiquent les autres)

« Guérir d’un rhume t’est de peu de réconfort aux soins palliatifs » (pour si jamais vous évoquez la politique de la santé)

«T’émerveiller d’un papillon multicolore n’est d’aucun intérêt s’il est entouré de frelons asiatiques ».

« On remarquera que malgré les discours pessimistes d’écologistes en quête d’électorat angoissé, il y a quand même 3% de la surface du Groenland qui est gelée».

Interrogeons un spécialiste à propos la phrase précédente : « Personnellement, j’aurais écrit « qui sont gélés ». Mais ça reste à vérifier, vous me permettrez de rester prudent ».

Fastoche, hein ? Mes services sont bien sûr gratuits. Pour le moment.
Car quand le Professeur Ponchau sera grand, il fera consultant