vendredi 18 septembre 2009

Qui a dit que les socialistes n'avaient pas d'humour?

Chers Amis, le Professeur Ponchau se paye une crise d'humilité aigüe: en matière d'humour politique, il a trouvé son maître. Jugez plutôt!

"Le député-bourgmestre socialiste d'Andenne, Claude Eerdekens, a fait parvenir vendredi au parlement wallon une proposition de décret visant à limiter les revenus des ministres et des présidents de parti à une fois et demi l'indemnité parlementaire.

"Une tornade éthique survole le parlement wallon lequel en appelle les parlements du monde entier à le rejoindre dans cette croisade. Un parlementaire wallon, comme un autre mandataire siégeant dans une autre assemblée parlementaire belge, ne peut avoir des revenus dépassant une fois et demie l'indemnité parlementaire. Il faut maintenant aller plus loin. Comment pourrait-on imaginer que l'on puisse monter au mât quand on a des trous dans sa culotte? ", a demandé le parlementaire andennais. Claude Eerdekens suggère que, dès le 1er janvier 2010, le revenu d'un ministre wallon, tous avantages compris, ne puisse dépasser demain une fois et demi l'indemnité parlementaire. Il suggère que la même règle s'applique aux présidents de partis.

L'Andennais annonce qu'il déposera une autre proposition de décret pour limiter le nombre de mandats que peuvent exercer les présidents de partis. "Il serait aussi important de ménager la santé des présidents des partis politiques en limitant le nombre de mandats publics qu'ils peuvent exercer. Nous avons tellement besoin d'eux pour sauver le pays que l'on doit veiller de façon très active à la préservation de leur santé physique et mentale. Il est important de ménager ces élites qui, dans notre système politique, sont les hommes et les femmes les plus puissants de Wallonie puisqu'ils font et défont les ministres et décident du sort de l'Etat et/ou de la Région wallonne", a commenté M. Eerdekens."

Génial! Si l'on excepte la reprise un peu ringarde de l'image du mât chère à Van Cau, la sortie d'Eerdekens est un pur chef d'oeuvre. Mais c'est un drame pour tous les politiques humoristes: comment, demain, faire encore plus fort?



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