mercredi 5 septembre 2012

IL FAUT PO-SI-TI-VER

Aujourd'hui: IL FAUT PO-SI-TI-VER

Chers Amis-ies-is-ies,

Alors qu’il déprime depuis bientôt un mois et demi l’ensemble d’un parti honorable (et ses quelques électeurs) avec sa chronique sinistre, multipliant noirceur, pessimisme et  culpabilisation facile du citoyen, le Professeur Ponchau est ce matin en mesure de délivrer un message positif. Purée, enfin !

On avait déjà perdu 7 ou 8%   dans certaines communes dont trop d’habitants lisent les chroniques malsaines dudit Professeur ce qui, fait unique dans l’histoire politique du pays, aurait pu amener notre parti dans ces communes à un score négatif.

Mais fort heureusement,  ce matin, le Professeur s’est repris et il peut enfin claironner une information positive et soigner le moral des électeurs de progrès et de solidarité qui sont les nôtres et leur conférer cet air béat qui donnera l’envie à leurs voisins de table de faire la même chose qu’eux le 14 octobre prochain : depuis hier, Mesdames et Messieurs, le salaire de Didier Bellens ne représente plus qu’1/16ème du prix de transfert d’Axel Witsel.

L’an dernier à la même date, cette proportion était d’1/3 !

Soulignons de plus en cette heure cruciale la lucidité de Marc Wilmots, qui est quand même un chic type qui dit toujours ce qu’il pense (or, y-a-t-il un seul être humain en ce bas monde qui puisse se targuer de ne pas penser une connerie  de temps en temps ?). Marc Wilmots a donc déclaré hier : « Connaissant le garçon –ndlr : on aura remarqué au passage cette façon unique du Bison de Jodoigne de se créer un personnage à la John Wayne, comme lui salement de droite, mais O combien attachant – je sais qu’il est suffisamment pro pour se concentrer dès aujourd’hui sur le match au Pays de Galles ».

Fameux hommage ! Tout le monde sait, en effet, qu’il est beaucoup plus difficile de se concentrer quand on a trop d’argent que quand on n’en a pas assez. Quand on n’en a pas, c’est facile, on peut se mobiliser sans problème dans la noble quête d’essayer d’en avoir un rien plus. Mais quand on en a trop !

Vous n’aviez jamais pensé à ça, n’est-il pas, Chers Amis-ies-is-ies?

Ne me remerciez pas… dans le fond, faire réfléchir, c’est un peu ma vocation…

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