mercredi 8 mai 2019

reMembeR







Cher Louis,

Si l'on nous avait dit que l'on te regretterait un jour...

Ton libéralisme social dont l'antinomie faisait déjà sourire, tes envolées lyriques très premièreministrables le soir des élections, tes coups de gueule et ton air grognon, tes bons mots, tes crocs-en-jambes aussi (tu es un bleu, quand même...).

On te regrette. Et cette nostalgie, surtout ne te méprends pas, ce n'est pas celle du premier baiser sous un tilleul centenaire. Plutôt celle des rages de dents quand on était enfant, celle que l'on ressent aux premiers rhumatismes. 

Mais parfois tu nous faisais bien marrer. Comme ce jour de 2000 où ton pote Daniel a proposé l'appellation "Parti Démocrate" et qu'il s'est pris une solide engueulade... Sacré Daniel. Dommage que vos fistons nous fassent vachement moins rire.

Leur MR, c'est comme la Grande Armée, chaque campagne est pire que la précédente. Et là ils touchent le fond...

Au point que ces élections, vivement qu'elles soient passées, qu'on en soit quitte de cette bave d'animal blessé.

Mais si l'on m'avait dit que je te regretterais un jour, Louis...





  






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire